Les consultations d’homéopathie, d’acupuncture ou d’autres médecines complémentaires sont souvent exercées par des praticiens en secteur 2ou 3 , c’est à dire avec des dépassements d’honoraires. Cela peut rendre leur accès difficile pour des personnes dont le budget santé est limité. Si vous habitez la région parisienne ou si vous vous déplacez sans difficulté à Paris, n’hésitez pas à prendre rendez-vous au Centre Hahnemann où exercent des médecins compétents que je connais bien. Je salue d’ailleurs ici leur implication et leur dévouement.
Le Centre Médical Hahnemann est un centre médical unique en France depuis 90 ans au centre de Paris XIIIème, 1 rue Vergniaud. Association loi 1901, ouvert en 1931 et reconnu d’utilité publique depuis 1937. Il vous propose des consultations de médecines complémentaires ( Homéopathie, Acupuncture et Ostéopathie) au tarif conventionné secteur 1 et CMU .
Pour répondre le plus largement aux demandes des patients, le Centre Hahnemann met à disposition une équipe médicale experte et complète de :
28 médecins bénévoles et 8 salariés.
Une complémentarité entre médecins généralistes et spécialistes,
Des médecins spécialisés en acupuncture, homéopathie, ostéopathie et médecine du sport.
Le centre Hahnemann est également un centre de formation reconnu, proposant un programme pratique en consultations commentées, avec des médecins stagiaires.
Patients, vous pouvez prendre rendez-vous : 01 45 80 15 03 ou Doctolib pour certains médecins.
Je viens d’assister à un remarquable colloque sur la longévité et je m’empresse de vous partager les éléments clefs.
L’espérance de vie en 2018 pour une femme vivant en France est de 85.3 ans. Elle est de 79,5 ans pour un homme.
Plus intéressant que l’espérance de vie: la durée de vie sans incapacité et en particulier, sans incapacité sévère, ce qui correspond à la perte d’autonomie.
Une femme de 65 ans, a 12 ans devant elle pour ne pas avoir d’incapacité et 18 ans sans incapacité sévère, ce qui revient à dire qu’elle peut espérer être autonome jusqu’à 77 ans.
Un homme de 65 ans a 10.6 ans d’espérance de vie sans incapacité et 15.7 ans sans incapacité sévère. Il peut donc espérer vivre jusqu’à 75 ans, sans perte d’autonomie.
Fragilité: un nouveau concept . Il est important de comprendre que nous passons d’un qualificatif de « vigoureux » ou « robuste » à « fragile » au moment d’un épisode de vie, par exemple une chute, une infection. Le retour à l’état « vigoureux » est possible par une modification de l’hygiène de vie, des traitements adaptés. Par contre si cette étape de fragilité s’aggrave, nous allons devenir dépendants, et il n’y a pas de retour possible vers la fragilité, et encore moins vers la vigueur
Peut-on prédire la façon dont on va vieillir et mesurer l’index de fragilité? oui, il existe des éléments objectifs qui permettent de voir son état face au vieillissement. Un bilan comprend un examen clinique (équilibre, état de la mémoire, indice de masse corporelle…) des examens biologiques de routine (paramètres d’inflammation, état nutritionnel et vitaminique..) des examens plus poussés (télomères, épigénome, protéome…). Il existe en France quelques consultations de mieux vieillir, mais la plupart des examens ne sont pas pris en charge et les coûts très élevés.
Quels sont les éléments qui influent sur le mieux vieillir ?
certains ne sont pas modifiables: la génétique. Chacun sait qu’il y a des familles de centenaires…
mais beaucoup sont modifiables et ce sont ces paramètres qu’il faut connaitre.
Il faut tout faire pour garder un lien social. cela passe par des activités en groupe (associations, groupes d’amis) et par la prévention des troubles de la vue et de l’audition qui isolent.
Il faut aussi limiter tous les paramètres qui développent une inflammation chronique et accélèrent le vieillissement. Nous retrouvons les 3 paramètres dont je vous parle régulièrement: activité physique, alimentation et gestion du stress.
L’activité physique régulière est fondamentale. Il est facile de marcher, de faire du vélo chaque jour. Beaucoup de mes patientes confondent activité physique régulière et sport et me disent ne pas avoir le temps de s’inscrire dans une salle de sport. Il n’est pas question de cela, mais simplement de se mettre en mouvement et de lutter contre la sédentarité (définie par le fait de ne pas bouger plus de 2h consécutives).
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la mieux vieillir. Connaissez-vous les flavanols ou flavénoïdes que vous trouverez dans les choux, le foie, les tomates, les poires, l’huile d’olive, le thé, le vin, les pommes, les haricots, les épinards… Ces molécules ont un effet anti-oxydant et nous aurons l’occasion d’en reparler un prochain post.
Pensons aussi aux omégas 3, qui se trouvent entre autres dans les noix, l’huile de colza, et les animaux marins et qui ont un rôle démontré sur le fonctionnement cérébral, la rétine.
Pour simplifier, l’idée est de manger diversifié, pour éviter les carences nutritionnelles; avec une alimentation variée, inutile de prendre des compléments alimentaires.
3è élément pour mieux vieillir: se protéger du stress. Cela passe par s’entourer de personnes bienveillantes à la maison, comme au travail et penser à des pratiques psycho-corporelles comme la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga, le Qi Gong…
A partir de quand doit-on mettre en route de la prévention du vieillissement? dans l’idéal dès la naissance, voire même in utéro puisque, par exemple les perturbateurs endocriniens influent négativement sur l’inflammation. L’allaitement maternel protège et crée un terreau immunitaire de bonne qualité. Mais rien de perdu si vous ne vous en êtes pas occupés avant 60 ans, âge clef pour mettre en route toute la prévention du mieux vieillir.
J’ai choisi de vous présenter cette revue de trois modèles végétaux impactés significativement par une solution homéopathique diluée et dynamisée . Les plantes étudiées sont les germes de blé (germination et croissance du blé) et les feuilles de tabac.
Betti L, Trebbi G, Zurla M, et al. A review of three simple plant models and corresponding statistical tools for basic research in homeopathy. ScientificWorldJournal. 2010 Dec 14;10:2330-47
Trois paramètres sont étudiés: la germination des graines de blé, la croissance des graines de blé et l’infection des feuilles de tabac. Ces manipulations ont été renouvelées 5 fois.
La méthode consiste à traiter un groupe de germes de blé avec Arsenic 45 DH versus un groupe contrôle. L’étude est réalisée en aveugle, c’est à dire que l’expérimentateur ne sait pas si la plante reçoit de l’eau ou une solution d’Arsenic diluée et dynamisée.
En ce qui concerne les feuilles de tabac, elles sont intoxiquées par un virus mosaïque du tabac et on observe la nécrose des feuilles.
Le traitement des plantes par de l’arsenic 45DH montre :
-Une augmentation significative (12% par rapport au contrôle) du nombre de graines germées p < 0,001
-Une augmentation significative de la croissance du blé (20%) (p < 0,001)
-Une réduction des lésions nécrotiques sur les feuilles de tabac (p < 0,001) cf ci-dessous
En conclusion : le traitement homéopathique d’Arsenic 45DH montre un effet sur la germination et la croissance des graines blé ainsi que sur l’infection des feuilles de tabac par un virus.
Le Pr Lucietta Betti est une scientifique italienne non homéopathe qui fait partie du GIRI (international infenitisimal research group) et a publié plus de 155 études sur pubmed , dont 19 sur l’homéopathie.
Les symptômes comme les douleurs de règles (dysménorrhée dans le jargon médical), les douleurs pendant les rapports (dyspareunie), des douleurs pour uriner ou aller à la selle , l’angoisse, la dépression sont autant de paramètres qui altèrent la qualité de vie des femmes atteintes d’endométriose.
La prise en charge conventionnelle qui repose actuellement et préférentiellement sur des traitements hormonaux et antalgiques ne parvient pas toujours à annuler les symptômes.
L’endométriose dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises est une pathologie multifactorielle, qui émerge comme une maladie sociétale.
Endovie est une enquête qui a été menée par l’association EndoFrance, le laboratoire Gedeon Richter France et l’institut de sondage Ipsos. Elle a interrogé par internet en Janvier 2020 1557 femmes atteintes d’endométrioses, et 100 conjoints, avec un échantillon comparatif de 1004 français et françaises.
Quelles sont les principales conclusions de cette enquête:
-L’âge moyen de début des symptômes est de 24 ans, avec un retard diagnostique d’environ 7 ans
-Lorsque les femmes commencent à souffrir de l’endométriose, elles ressentent 4.6 symptômes en moyenne.
et 78% ont des douleurs de règles
-La prise en charge améliore nettement les symptômes douloureux.
Si avant la prise en charge, les 8 patientes sur 10 environ qui ont des douleurs évaluent en moyenne ces douleurs à 7.8 sur une échelle de 10 (Echelle visuelle analogique EVA), après le diagnostic et la prise en charge, la douleur est évaluée en moyenne à 4.1
-Le diagnostic est fait le plus souvent , dans 70% des cas par le gynécologue
-80% des femmes qui se plaignent de plus de 7 symptômes ou d’endométriose profonde suivent des traitements. Un peu plus de la moitié (55%) reçoivent un traitement hormonal.
60% des femmes ont été opérées, dont 20% 2 ou 3 fois
–2 femmes sur 3 se disent impactées dans leur qualité de vie, 66% dans leur vie sexuelle, 67% sur le plan psychologique, 63% sur le plan sexuel. L’impact sur le couple est important avec un retentissement pour 61% des femmes sur leur vie de couple ou les relations amoureuses. 53% décrivent des effets délétères sur les activités de loisirs
-Plus d’un tiers des femmes considèrent que l’endométriose pourrait avoir un retentissement négatif sur leur vie professionnelle, perspectives de carrière ou évolution professionnelle
-8 conjoints sur 10 se disent à l’aise pour parler de l’endométriose avec leur compagne. Pour autant, ce sujet est abordé pour 64% d’entre eux une fois par mois seulement ou moins.
-Les difficultés pour être enceintes touchent une femme sur deux et 33% ont recours à la procréation médicalement assistée.
Ce qu’il faut retenir est l’impact négatif rapporté par les femmes atteintes d’endométriose sur leur qualité de vie, tant par l’aspect psychique, physique que par les répercussions sur le couple , les loisirs, la vie professionnelle.
D’ù l’utilité d’une prise en charge globale de ces patientes et mon regret à la lecture de cette étude : l’absence de toute allusion à la place des pratiques complémentaires comme l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie, le yoga … qui n’ont pas la prétention de guérir l’endométriose mais bien d’améliorer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes.
La revue Prescrire, revue indépendante attire notre vigilance sur la prescription longue durée de cortisone sur la peau.
Les médicaments à base de cortisone sont largement prescrits par les médecins, mais aussi utilisés en auto-médication par les patients.
En tant que gynécologue, je suis atterrée de voir des patientes me réclamer leur crème à base de cortisone pour des irritations vulvaires. « mais si docteur, j’utilise ça tout le temps et ça me calme! »
Les dermo-corticoïdes sont des médicaments à base de cortisone appliqués sur la peau. Les indications principales sont les pathologies inflammatoires cutanées , comme l’eczéma atopique ou allergique, le psoriasis, le lichen. Il s’agit en général de démangeaisons, de lésions cutanées inflammatoires. La cortisone va avoir un effet apaisant. Elle ne va pas en général guérir la pathologie, mais diminuer les symptômes, ce qui pousse les patients à recommencer le traitement.
De rares pathologies nécessitent un traitement corticoïde de longue durée, c’est le cas du lichen scléreux vulvaire en gynécologie pour limiter les complications fonctionnelles (rétrécissement de l’orifice vulvaire) et le risque de cancer.
Ainsi, certains patients ont des traitements dermo-corticoïdes renouvelés depuis de nombreuses années, qu’ils vont devoir arrêter, soit en cas d’aggravation sous traitement, soit en cas de récidives de plus en plus fréquentes montrant une diminution d’efficacité. Il peut aussi exister des complications de l’usage de ces corticoïdes: télangiectasies (petits vaisseaux disgracieux sous la peau), vergétures, troubles de la pigmentation, éruptions acnéiformes, et même allergies! Des complications générales existent aussi comme pour les formes par voie orale, car l’absorption de la crème ou de la pommade passe dans la circulation générale. Citons de façon non exhaustive les risques de diabète, ostéoporose, insuffisance surrénalienne, hypertension artérielle, glaucome. Ces complications générales peuvent survenir en fonction de la dose, de l’endroit d’application, de la durée de prise et aussi selon un facteur individuel de sensibilité imprévisible. Or le sevrage peut être très difficile, avec répercussions psychologiques, physiques comme la fatigue, ou l’accélération de la pathologie cutanée initiale.
Ne pas commencer un traitement corticoïde sans un avis médical spécialisé. Tenter des alternatives si l’indication n’est pas obligatoire. Demander des informations sur ce traitement: la durée, les objectifs, les effets secondaires
Ne pas poursuivre un traitement corticoïde sans revoir la balance bénéfice/risque avec un professionnel de santé aguerri.
Ne pas arrêter brutalement un traitement dermo-corticoïde pris depuis des années. Il s’agit d’un vrai sevrage, qui doit être progressif, encadré par des professionnels de santé.
Chercher des alternatives: crèmes ou pommades sans cortisone, médecines complémentaires (homéopathie, acupuncture, aromathérapie, phytothérapie…). L’homéopathie en particulier dans les pathologies dermatologiques comme l’eczéma est particulièrement pertinente, car elle va s’intéresser au type de lésion (traitement différent en fonction de l’aspect lésionnel), aux symptômes associés (démangeaisons, oedème, modalités, qu’est-ce qui aggrave ou améliore, le chaud, le froid, le grattage?) et à l’aspect psychologique. Nous connaissons l’impact du stress sur le déclenchement de poussées d’eczéma ou de psoriasis.
Une consultation est nécessaire auprès d’un médecin qui connait l’homéopathie car il s’agit en général d’une prescription de médicaments de terrain. L’accès à la téléconsultation est une grande avancée pour consulter des médecins à distance. De nombreux pharmaciens peuvent aussi proposer des conseils en homéopathie dans les pathologies chroniques.
Renseignez-vous auprès du SNMHF (syndicat national des médecins homéopathes français)
Penser aussi à certaines pratiques psycho-corporelles pour améliorer le stress (cohérence cardiaque, réflexologie plantaire, yoga…)
A retenir: comme les antibiotiques, les dermo-corticoïdes c’est pas automatique!
Un médicament homéopathique est dilué mais il est aussi dynamisé.
La dynamisation est une étape de la fabrication d’un médicament homéopathique qui consiste à agiter de façon puissante une solution. Cette dynamisation peut être mécanisée, elle est alors de 150 secousses en 7 secondes.
La dynamisation est une étape qui suit chaque dilution. Plus le médicament est dilué, plus il a été dynamisé (secoué).
Plusieurs études de recherche fondamentale se sont intéressées à cette dynamisation et ont montré une différence entre une solution non dynamisée et une solution dynamisée. Les nouvelles technologies comme la résonnance magnétique nucléaire , des méthodes de microscopie, la thermoluminescence, la streptoscopie par UV sont des outils performants pour étudier l’infiniment petit et en particulier pour reconnaitre les solutions dynamisées ou non.
Cette différence entre une solution dynamisée ou non pourrait s’expliquer par la formation de nanostructures donnant des propriétés physico-chimiques différentes à la solution dynamisée par rapport à la solution initiale.
Alors à ceux qui vous diront : « l’homéo, c’est comme une goutte d’eau diluée dans un lac », rappelez leur que le médicament homéo n’est pas seulement dilué, mais il est aussi dynamisé , ce qui n’est pas le cas dans un lac et que cela lui confère des propriétés particulières.
Klein SD, Würtenberger S, Wolf U, Baumgartner S, Tournier A. Physicochemical Investigations of Homeopathic Preparations: A Systematic Review and Bibliometric Analysis-Part 1. J Altern Complement Med. 2018 May;24(5):409-421.
Tournier A, Klein SD, Würtenberger S, Wolf U, Baumgartner S. Physicochemical Investigations of Homeopathic Preparations: A Systematic Review and Bibliometric Analysis-Part 2. J Altern Complement Med. 2019 Sep;25(9):890-901
L’Institut national du Cancer (InCa) a publié un référentiel organisationnel sur le repérage et le traitement précoce de la souffrance psychique chez les personnes souffrant de cancer.
La souffrance psychique est un état de mal-être dont les symptômes sont très variables selon les patients; il peut s’agir de troubles anxieux ou dépressifs qui affectent 40% des patients atteints de cancer, mais aussi de symptômes somatiques (vertiges, palpitations..), de troubles du comportement (irritabilité, agressivité..)
Suivant le référentiel de l’Afsos (association francophone de Soins de Support en Oncologie):
–une administration préventive des antidépresseurs n’est pas plus justifiée en cancérologie qu’en pratique courante
-il n’existe pas non plus d’élément de preuve en faveur d’une prescription devant un seul symptôme somatique comme la fatigue
Prescrire un anxiolytique ou un antidépresseur n’est pas anodin:
-il existe un risque d’interaction médicamenteuse en particulier avec les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS); la paroxetine et la fluoxetine sont contre-indiqués avec le taxoxifène
-il existe un risque d’accoutumance et une étude récente a montré une augmentation de la mortalité
-le diagnostic de cancer nécessite une adaptation de l’organisme qui peut être perturbée par l’administration de psychotropes
Existe-t-il d’autres solutions que ces médicaments?
Tout d’abord, il est urgent d’attendre!
En clair, ne pas prescrire un anti-dépresseur ou un anxiolytique le jour de l’annonce. La sidération est normale. Elle est même nécessaire pour booster l’immunité et envoyer le signal à l’organisme de se défendre. Inutile de mettre une camisole chimique sur ce mécanisme naturel.
Des cas particuliers existent, si par exemple tendance suicidaire ou passé de dépression sévère.
Si ces psychotropes ne sont pas nécessaires, je conseille:
-un soutien psychologique (à trouver dans les établissements de soin et les associations, par exemple La Ligue contre le Cancer, les Centres Ressource)
-la pratique régulière de la cohérence cardiaque qui est une technique de respiration permettant de gérer le stress (application Respirelax® gratuite) ou d’autres pratiques psycho-corporelles (yoga, Qi Gong…)
-des médicaments homéopathiques qui seront adaptés à la situation
Le tout simple « PASSIFLORA COMPOSE »: 5 granules le soir au coucher et dans la nuit si réveil pour les troubles modérés anxieux
ou plus individualisé: 5 granules une à 2 fois par jour, en 9 ou 15 CH
*En fonction des sensations:
ARNICA 15 CH si impression de coup sur la tête, courbatures, tensions musculaires
GELSEMIUM 15 CH: apathie, tremblements
*En fonction de la réaction verbale, quand le terrain parle:
IGNATIA 15 CH: manifestations somatiques de l’angoisse et amélioration par le fait de se distraire » je me sens mal, j’ai une boule dans la gorge , j’ai mal partout «
NUX VOMICA 15 CH: colère, « C’est la faute de … Comment vais-je organiser mon emploi du temps? Pas question que je m’arrête de travailler »
PULSATILLA 15 CH: besoin d’être entourée . Vous allez m’aider? Je peux appeler un de mes proches tout de suite?
SEPIA 15 CH : tristesse « Que vont devenir mes enfants lorsque je ne serai plus là »
STAPHYSAGRIA 15 CH: sentiment d’injustice « ce n’est pas juste, j’avais tout fait pour éviter cela… Ou, je suis certaine que c’est parce que dans l’enfance …. »
A retenir: la prescription d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs en cancérologie doit être réfléchie et concertée. Des prises en charge en thérapeutique complémentaire existent.
La ménopause, une vision d’horreur pour beaucoup de femmes , qui appréhendent les effets secondaires, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, douleurs articulaires, assèchement de la peau.
Peut-on se préparer à cette période délicate?
Clairement oui, la période de périménopause qui débute 5 à 8 ans avant la ménopause est une période de préparation à la ménopause comme le neuvième mois est une période de préparation à l’accouchement!
N’attendons pas une ménopause difficile pour compter sur le traitement hormonal de la ménopause. Il ne convient pas à toutes les femmes, sa durée de prise est limitée. Il augmente certains risques pour la santé et son efficacité est de 75 % environ, pas 100%. Rappelons que le placebo améliore les bouffées de chaleur dans 40% des cas environ.
Alors, que faire sans médicament ? Dès 45 ans, adaptez votre mode de vie en adoptant des bonnes résolutions.
le mode de vie ou « life style » est essentiel, ne pas fumer, manger équilibré et avoir une activité physique régulière sont des éléments clefs pour passer sereinement le cap de la périménopause.
Fumer avance l’âge de la ménopause de 3 ans environ et les symptômes climatériques comme les bouffées de chaleur sont plus intenses chez les femmes qui fument.
L’activé physique améliore la souplesse articulaire, et diminue significativement les bouffées de chaleur. Choisir une activité respectueuse de l’organisme, pilates, yoga, danse, activités aquatiques, marche en particulier marche nordique.
L’alimentation à privilégier est une alimentation anti-inflammatoire , diminuant les aliments industriels et transformés, ce qui inclut quasiment tous les aliments sucrés, sauf les fruits et le miel. En cas de bouffées de chaleur, diminuer l’alcool, les repas trop chargés qui augmentent la température corporelle et aggravent la sensation de chaud. Boire de l’eau régulièrement pour améliorer la sécheresse de la peau et des muqueuses liée à l’absence d’hormones.
Le changement de morphologie est difficile à combattre mais éviter les 10% de prise de poids physiologique est très accessible par la pratique régulière du fasting ou jeûne intermittent, soit 14h sans prise alimentaire.
Dernier point, la perception psychologique de l’arrivée de la ménopause. N’oublions pas que les bouffées de chaleur sont un ressenti d’une sensation de chaud. L’idée est de ne pas s’opposer à l’arrivée des bouffées de chaleur, de les accepter pour ne pas augmenter le mauvais ressenti. Nombreuses sont les femmes qui emploient des mots très forts, c’est insupportable, je n’en veux plus, c’est terrible, ce qui est leur perception de ces symptômes. Il faut apprendre à apprivoiser les bouffées de chaleur et la pratique régulière d’une pratique psycho-corporelle comme le yoga ou la méditation va les diminuer.
Homéopathie, acupuncture sont autant d’outils précieux pour passer le cap des premiers symptômes, les atténuer, les rendre tout simplement vivables.
Imprégnons-nous de cette phrase de la médecine traditionnelle chinoise , » la ménopause est le second printemps ».
Nous entendons beaucoup parler de la prévention des cancers, mais de quoi parle-t-on réellement et sur quelle prévention pouvons-nous agir?
La prévention est «l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps» (Organisation Mondiale de la Santé OMS, 1948)
La prévention primaire est définie comme l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie, donc à réduire l’apparition de nouveaux cas ou à en retarder l’âge de début. Il s’agit de diminuer les conduites individuelles à risque, comme les risques en terme environnementaux ou sociétaux. Elle repose sur l’éducation et l’information des facteurs de risque. Mais aussi sur des décisions politiques pour diminuer certains facteurs de risque, comme la pollution, les perturbateurs endocriniens.
Par exemple, ne pas fumer pour éviter des maladies pulmonaires, cardio-vasculaires et certains cancers
La prévention secondaire consiste à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population. Ce stade recouvre les actes destinés à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à son évolution ou encore pour faire disparaître les facteurs de risque ». C’est le classique dépistage. L’exemple type est la mammographie qui vise à dépister des cancers du sein de petite taille.
La prévention tertiaire consiste à « diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population et de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie. » Changer son mode de vie après un cancer peut permettre de diminuer les facteurs de risque d’autres cancers ou de maladies métaboliques ou cardio-vasculaires. Arrêter de fumer après un premier cancer est une prévention tertiaire.
Une prévention quaternaire est décrite en santé publique. C’est l’ensemble des soins chez des malades ayant dépassé le stade des soins curatifs et qui se trouvent parfois aussi en phase terminale. Une autre définition est l’ensemble des actions menées pour identifier un patient ou une population à risque de surmédicalisation, le protéger d’interventions médicales invasives et lui proposer des procédures de soins éthiquement et médicalement acceptables.
40% des cancers seraient d’après l’Institut National du Cancer évitables en changeant notre mode de vie. Avoir une activité physique régulière, manger équilibré et diversifié, ne pas fumer, éviter la consommation d’alcool et éviter l’exposition aux UV permettraient de réduire les risques. Cela fait partie de la prévention primaire ou tertiaire.
La réalisation de frottis cervico-utérins est une démarche de prévention secondaire alors que la vaccination contre le Human Papilloma Virus et l’arrêt du tabac font partie de la prévention primaire du cancer du col de l’utérus.
La charte d’Ottawa∗, établie à l’issue de la première Conférence internationale de novembre 1986 et ratifiée par la France vise à « donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l’améliorer. »
∗OMS charte d’Ottawa du 21 Novembre 1986
24 ans et un retard considérable en France dans notre politique de santé pour arriver à cet objectif.
N’attendons pas. Comme pour le développement durable, il faut agir. Préventions primaires et tertiaires sont entre vos mains.
Les cellules neuronales de la moelle épinière produisent une hormone, l’alloprégnanolone, qui diminue le stress et l’anxiété. L’étude consiste à séparer des neurones en deux groupes. L’un reçoit de l’eau et l’autre reçoit une solution dynamisée et diluée de Gelsemium Sempervirens 5CH. 5 CH veut dire qu’on prend un centième de teinture mère de Gelsemium dilué dans 99 centièmes de solvant. On secoue la solution (dynamisation) puis on refait la dilution 5 fois en dynamisant à chaque étape. Les cellules ayant reçu des dilutions de Gelsemium produisent 5 fois plus d’alloprégnanolone que les autres cellules. Le résultat est significatif.
Mes remarques
-Difficile d’imaginer un effet placebo sur des cellules en éprouvette!
-Cette étude ne veut pas pour autant dire que le médicament Gelsemium 5CH est efficace chez l’humain mais pour les médecins, pharmaciens, sages-femmes, patients qui connaissent bien les effets cliniques de Gelsemium homéopathique, c’est une piste pour comprendre le mécanisme d’action.
Venard C, Boujedaini N, Mensah-Nyagan AG, Patte-Mensah C. Comparative Analysis of Gelsemine and Gelsemium sempervirens Activity on Neurosteroid Allopregnanolone Formation in the Spinal Cord and Limbic System. Evid Based Complement Alternat Med. 2011;2011:407617.
Olioso D, Marzotto M, Moratti E, Brizzi M, Bellavite P. Effects of Gelsemium sempervirens L. on pathway-focused gene expression profiling in neuronal cells. J Ethnopharmacol. 2014;153(2):535‐539.
Marzotto M, Olioso D, Brizzi M, Tononi P, Cristofoletti M, Bellavite P. Extreme sensitivity of gene expression in human SH-SY5Y neurocytes to ultra-low doses of Gelsemium sempervirens. BMC Complement Altern Med. 2014;14:104.
A retenir : Certaines solutions homéopathiques ont une action sur les cellules neuronales en augmentant la production d’alloprégnanolone, hormone qui diminue le stress et l’anxiété .