LE CANNABIS A VISEE MEDICALE : une RENAISSANCE chapitre 1: définition, sémantique et usages

Je suis toute « jeune  » (!) diplômée du Diplôme interuniversitaire portant sur l’usage médical du cannabis ( universités de Montpellier et de Paris Sarclay).

J’ai envie de vous faire connaître les potentiels de cette thérapeutique et ses limites car, comme pour le sujet de l’homéopathie, on entend des « pour », des « contre », « sachants » qui,bien souvent, parlent sans connaitre, tant parmi les professionnels de santé, que parmi les patients.

De quoi parle-t-on?

Le cannabis est une plante qui est aussi appelée chanvre. Cette plante contient plus de 500 molécules actives, dont des cannabinoïdes. Nous verrons dans un autre chapitre sa composition. Parmi ces cannabinoïdes, les deux plus connus sont le CBD (cannabidiol), non psychoactif et le THC (ou Delta 9 Tétra Hydrocannabinnol), psychoactif, responsable de l’effet planant et de l’addiction.

Cultivée depuis la nuit des temps (on parle de 10000 ans avant JC), la plante cannabis a plusieurs usages:

-le plus connu actuellement malheureusement, est l’usage récréatif.

Dans ce cas, on emploie les termes Hashish, marijuana, weed, ganja, beuh, ou tout simplement joints (qui signifie simplement le fait de fumer du cannabis).

L’emploi récréatif est lié à la composition des produits renfermant des doses de THC importantes, puisque l’effet recherché est l’effet psychoactif. Les derniers produits sur le marché peuvent renfermer jusqu’à 32% de THC.

C’est le vrai danger du cannabis récréatif avec un risque d’addiction et de délires psychotiques en particulier chez les adolescents.

Notre pays mène une répression sévère vis à vis du cannabis. Or c’est un des pays où la consommation est la plus élevée et où l’entrée dans la consommation se fait à l’âge le plus jeune. Le cannabis étant illégal, aucune forme d’information ou d’éducation chez les jeunes consommateurs n’est possible puisqu’ils ne peuvent pas avouer leur addiction, sans risquer de condamnation.

-l’usage bien-être se développe vitesse grand V: on parle de CBD bien-être ou cannabis light. Il s’agit de produits à base de Cannabidiol (CBD), avec moins de 0.3% de THC, qu’on trouve en vente libre dans les CBD shops, certains bureaux de tabac et quelques pharmacies (alors que pourtant, le CBD bien-être n’a pas le statut réglementaire de compléments alimentaires). Les indications retrouvées sont les troubles du sommeil, l’anxiété, les douleurs musculaires et articulaires, en raison des effets relaxants du CBD. En aucun cas, ce CBD tel qu’il est commercialisé ne doit avoir d’indications dans des pathologies. Il s’agit simplement d’un effet mieux-être. Pour autant, il existe des interactions avec certains traitements médicamenteux et des contre-indications. Je suis toujours extrêmement choquée d’entendre un buraliste conseillé des doses de CBD à des personnes qui lui parlent d’indications médicales.

l’usage médical commence enfin en France avec « l’expérimentation  » menée par l’ANSM (agence Nationale de Sécurité du Médicament) depuis mars 2021. L’expérimentation concerne 5 indications: la spasticité douloureuse (par exemple dans le cas de patients atteints de Sclérose en plaques), les douleurs neuropathiques, les soins palliatifs, certains symptômes liés au cancer (nausées, vomissements) et l’épilepsie réfractaire à d’autres traitements. Les médicaments contiennent des ratios différents de CBD et THC (CBD dominant, CBD et THC équilibré ou THC dominant), ce qui leur donne des effets différents. Le médecin autorisé à les prescrire a suivi une formation imposée par l’ANSM et va pouvoir changer le pourcentage de CBD ou THC en fonction de la réaction du patient. De même il peut proposer des formes orales et des formes inhalées (pour un effet plus puissant mais plus court).

Le but de l’expérimentation n’est pas un objectif d’études, car il existe suffisamment d’études dans le monde entier pour justifier des indications. Il s’agit de voir si dans notre pays, un circuit de distribution du cannabis médical est possible. Et force est de constater que ce n’est pas gagné: peu de médecins expérimentateurs, difficulté à inclure les patients, difficultés à obtenir le médicaments car peu d’officines de ville se sont engagées dans l’expérimentation.

Aussi l’expérimentation qui devait se terminer en Mars 2023 est poursuivie jusqu’en Mars 2024, avec une grande déception des patients et des médecins convaincus par la pertinence de la légalisation du cannabis à visée médicale.

Prochain chapitre: la composition de la plante

HALO SUR LES IPP, médicaments contre l’acidité de l’estomac

Vous prenez peut-être et depuis longtemps du oméprazole (MopralR), ésoméprazole (InexiumR), lansoprazole (OgastoroR, LanzorR), pantoprazole (EupantolR, InipompR…), rabéprazole (ParietR…). On vous l’a prescrit pour protéger votre estomac d’un ulcère ou parce que vous aviez des brûlures à l’estomac. Demandez aussi aux personnes âgées de votre entourage qui souvent prennent ces médicaments depuis une hospitalisation et ne les ont jamais arrêtés.

Le principe d’action

Les IPP sont les inhibiteurs de la pompe à protons. Ils sont commercialisés depuis 1987 en France. leur principe est simple, ils réduisent l’acidité gastrique, en bloquant la pompe à proton qui fabrique H+, responsable de l’acidité gastrique.

La tolérance de ces IPP est bonne avec moins de 3% d’effets secondaires comme les céphalées et des troubles digestifs. cette bonne tolérance est un facteur de traitements non indiqués et de prescription longue inappropriée. Or, des traitements longs peuvent entraîner:

-l’apparition d’une gastrite chronique atrophique (inflammation de l’estomac), facteur de risque de cancer gastrique (sans confirmation certaine du risque actuellement )

-l’augmentation des fractures ostéoporotiques par malabsorption du calcium et inhibition de la pompe à protons des ostéoclastes (cellules destructrices de l’os), ce qui entraînerait un déséquilibre du métabolisme osseux

-l’augmentation de pneumopathies; l’acide gastrique normalement secrété empêche la colonisation de l’estomac par des bactéries. Les anti-acides enlèvent cette protection immunitaire et permettent la colonisation par des bactéries dangereuses comme le « clostridium difficile ». Des infections intestinales ont aussi été rapportées.

-l’IPP peut aussi cacher un réel cancer gastrique qui s’exprimerait par des symptômes de brûlures digestives, masqués par l’IPP avec un retard diagnostique préjudiciable.

-Chez les personnes âgées, il a été observé une augmentation du risque de démence.

L’abus de prescription

En 2019, c’est 16 millions de patients qui ont été traités par IPP en France et il apparait que la prescription n’était pas justifiée dans la moitié des cas, obligeant la Haute Autorié de Santé (HAS) à donner des conseils de bonne pratique aux médecins.

L’autorisation de mise sur le marché repose essentiellement sur le traitements des ulcères.

Le premier message de bon sens consiste à ne pas prescrire systématiquement des IPP dans des situations qui ne les justifient pas , soit en initiation, soit en renouvellement. Par exemple, il n’est pas normal de prescrire des IPP en prévention d’ulcère chez des patients prenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens qui n’ont pas d’autres facteur de risque, situation extrêmement fréquente. De même des douleurs non bilantées ou une sensation d’inconfort digestif ne relèvent pas de la prescription d’IPP

Autre message: dans le reflux gastro-oesophagien (passage d’acide de l’estomac dans l’oesophage), la prescription ne doit pas dépasser 4 semaines et doit être réévaluée à ce terme. L’indication est la sensation de brûlures digestives, (pyrosis) ou de régurgitations acides.

A retenir: Eviter de commencer un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons sauf indication validée et ne pas en prolonger la prise au-delà de 4 semaines sauf avis éclairé.

Les alternatives existent, rendez-vous au prochain post !

https://www.fmcgastro.org/texte-postu/postu-2018-paris/effets-secondaires-des-ipp-au-long-cours/

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/fiche_bum_-_bon_usage_des_inhibiteurs_de_la_pompe_a_protons_ipp.pdf

Expo cancers à la cité des sciences à Paris: à ne pas manquer

Il fallait oser, une exposition « grand public » sur un thème aussi « touchy » que le cancer et c’est réussi!

Intéressante, accessible à tous, vulgarisée mais pas trop, très bien documentée, ludique, cette exposition permet de rentrer dans le thème du cancer par plusieurs voies:

-l’histoire du cancer et de l’humanité : le cancer n’est pas un fléau des temps modernes. Il est né il y a plus de 500 millions d’années et a suivi l’évolution de nombreuses espèces.

-les différentes étapes aboutissant à un cancer: vous vous installez sur un canapé et au plafond défilent les différentes étapes, initiation qui correspond à la lésion de l’ADN, promotion avec la multiplication cellulaire. Ces étapes sont encore réversibles, puis si la réparation ne se fait pas ou que le facteur cancérogène persiste, arrive la troisième phase, irréversible, c’est celle de la progression avec changement de caractéristiques de la cellule qui devient cancéreuse. Elle échappe alors à tout contrôle, devient invisible pour notre système immunitaire, fabrique des vaisseaux , bref se transforme en envahisseur.

-la recherche en cancérologie: il n’y a pas un cancer, mais des cancers. Il n’y a donc pas un traitement mais des traitements et les innovations dans ce domaine sont multiples. Pour autant, comme le dit Alain Eychène, commissaire scientifique de l’exposition, « éradiquer le cancers comme une pandémie avec un vaccin? Non, car nous ne pouvons pas aller contre le processus évolutif qui entend que tout individu génère régulièrement des mutations entraînant l’apparition de cellules cancéreuses…. Par contre, il est de notre pouvoir de minimiser les risques en en diminuant au maximum l’exposition aux facteurs cancérogènes, avec la prévention primaire »

-des interviews de personnalités médicales et de patients, dont Catherine Tourette-Turgis qui a créé en 2010 l’université des patient-e-s Sorbonne Université, formation diplômante pour les patients qui veulent devenir patients partenaires. J’ai eu la chance de rencontrer Catherine alors que je visitais l’exposition et le combat qu’elle mène depuis sa maladie est remarquable. Elle donne l’occasion à des patients ayant subi une pathologie chronique d’acquérir une pédagogie pour mettre au service de la collectivité leurs connaissances et leur expérience.

-des témoignages bouleversants et plein d’espoir de patient(e)s qui ont subi l’annonce du cancer et le parcours de combattant qui a suivi.

– un mur dédié à la qualité de vie et aux soins de support, avec mention des pratiques complémentaires et de l’oncologie intégrative. Une grande déception pour moi, que l’homéopathie ne soit pas mentionnée, elle, qui, dans l’étude Vican 5, est la première pratique complémentaire utilisée par les patients atteints de cancer. Dans cette étude, elle est utilisée par 58% des patients atteints de cancer qui sont soutenus en plus de leurs traitements du cancer par les pratiques complémentaires.

https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Le-point-sur/La-vie-cinq-ans-apres-un-diagnostic-de-cancer/L-enquete-VICAN5

Un seul conseil: Visitez cette exposition! Vous avez jusqu’au 8 Août!

Un clin d’oeil et un Bravo à Frédérique, rédactrice du journal de l’exposition et co-autrice de notre livre « Plus forts contre le cancer »

Homéopathie et soins de support, une évidence

L’accompagnement global des patient(e)s atteint de cancer est fondamental.

Les traitements conventionnels du cancer comprennent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’immunothérapie. Leur but est de tuer les cellules cancéreuses et pour l’immunothérapie d’entraîner des réactions immunitaires pour que l’organisme lutte contre le cancer.

Autrefois, une personne sur 3 décédait du cancer, c’est maintenant une sur deux, grâce à l’efficacité des traitements , mais aussi au dépistage précoce de certains cancers.

Pour autant, vivre la période de traitement du cancer est compliquée en raison des effets secondaires nombreux des protocoles anti-cancéreux. C’est la place des soins de support, soins complémentaires qui visent à traiter les symptômes liés à la maladie ou les effets secondaires des traitements. L’association francophone des soins oncologiques de support les définit comme “l’ensemble des soins et du soutien nécessaire aux personnes malades atteintes de maladies graves, conjointement aux traitements spécifiques, tout au long de la maladie lorsqu’il y en a”.http://afsos.org/les-soins-de-support/mieux-vivre-cancer/.

Par exemple, des antalgiques vont calmer la douleur qui peut survenir dans certains cancers, les anti-émétiques (anti vomissements) préviennent les vomissements des chimiothérapies.

C’est dans cette catégorie qu’interviennent les pratiques complémentaires comme l’homéopathie.

Les médicaments homéopathiques présentent l’intérêt d’être efficaces comme en témoigne l’étude du Professeur Frass, publiée en 2020 dans « the Oncologist »* . Vous retrouverez la présentation de cette étude randomisée versus placebo dans ce blog (Septembre 2021) dans ce blog qui fait la preuve de l’efficacité d’une prise en charge individualisée avec une diminution significative des symptômes comme l’insomnie, la douleur, la nausée, la fatigue, la perte d’appétit .

L’autre intérêt de l’homéopathie est l’absence d’effets secondaires et l’absence d’interactions médicamenteuses avec les traitements du cancer, raison pour laquelle les oncologues l’autorisent.

Voici quelques exemples de médicaments homéopathiques qu’il est possible de prendre en prévention ou en traitement d’effets secondaires.

-Si chirurgie, la prescription d’ARNICA 9 CH 5 granules deux fois par jour avant la chirurgie et dès le lendemain pendant 15 jours a pour objectif d’améliorer la récupération de l’organisme après le traumatisme chirurgical. Je reviendrai dans un prochain post sur une étude montrant l’intérêt de deux médicaments homéopathiques dans la chirurgie du sein.

-En cas de chimiothérapie, l’effet le plus fréquent est la survenue de nausées. En systématique, NUX VOMICA 5 CH peut être pris le matin de la chimiothérapie à raison de 5 granules par prise, et renouvelé 4 à 6 fois par jour en fonction de l’intensité des symptômes nauséeux, puis espacer lorsque cela va mieux.

-Les douleurs articulaires sous hormonothérapie répondent bien à RHUS TOX 9 CH et RUTA GRAVEOLENS 9 CH: 3 granules de chaque 2 fois par jour pour améliorer ces douleurs de dérouillage (impression d’être rouillé, avec amélioration au mouvement lent)

Si vous souhaitez d’autres protocoles, demandez conseil au pharmacien. Depuis 2020, une convention signée avec Ameli permet à certains pharmaciens de proposer des consultations d’accompagnement des cancers traités par voie orale. Le conseil homéopathique en fait partie.

Vous pouvez aussi aller sur le site de la SHISSO (Société Homéopathique Internationale de Soins de Support en Oncologie) https://www.shisso-info.com/où sont détaillés les protocoles en fonction des traitements.

Enfin, une consultation individualisée auprès d’un médecin homéopathe peut permettre de répondre à des demandes spécifiques en fonction des traitements, du terrain de la personne et la téléconsultation est particulièrement adaptée à ce type de consultation de soins de support.

Ne subissez pas les effets secondaires du cancer ou de ses traitements, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin et pensez aux associations (Ligue contre le cancer, Centres Ressource…)

*Frass M, Lechleitner P, Gründling C, et al. Homeopathic Treatment as an Add-On Therapy May Improve Quality of Life and Prolong Survival in Patients with Non-Small Cell Lung Cancer: A Prospective, Randomized, Placebo-Controlled, Double-Blind, Three-Arm, Multicenter Study [published correction appears in Oncologist. 2021 Mar;26(3):e523]. Oncologist. 2020;25(12):e1930-e1955.

INM (interventions non médicamenteuses), bien difficiles à définir!

Ce blog se veut une information sur la médecine intégrative ou la santé intégrative.

Comme je l’ai déjà traité dans plusieurs sujets, je suis convaincue que la médecine intégrative sera la médecine demain.

Pour faire simple, c’est le fait qu’un(e) patient(e) se voit dans son parcours de soin proposer le meilleur de la médecine conventionnelle et le meilleur des pratiques complémentaires , si possible grâce à un(e) coordonnateur(trice), professionnel(le) de santé qui l’aidera à choisir ce qui lui convient.

Cette vision de la prise en charge est particulièrement pertinente pour les pathologies chroniques. Citons en particulier ces pathologies sociétales émergentes comme l’endométriose mais aussi les pathologies comme le cancer qui devient grâce aux traitements efficaces une pathologie chronique , les pathologies neuro-dégénératives comme la sclérose en Plaques, la maladie d’Alzheimer. Bref ,toute pathologie où la qualité de vie est altérée durablement par la pathologie elle-même ou les traitements conventionnels et où un accompagnement global est nécessaire.

La médecine conventionnelle comprend les traitements comme la chirurgie, les médicaments classiques (antalgiques, chimiothérapie, anesthésiques, traitements hormonaux, somnifères, antidépresseurs…). Qui dit conventionnel, dit « basé sur des preuves » ou « prouvé par la science »

Les pratiques complémentaires sont toutes les pratiques non conventionnelles, qui viennent en complément de la médecine conventionnelle souvent pour aider le patient dans sa qualité de vie, gérer le stress, améliorer les effets secondaires des traitements ou de la pathologie.

La frontière est ténue puisque la psychologie fait maintenant partie intégrante de la médecine conventionnelle, de même que l’activité physique adaptée puisque leur intérêt est prouvé.

A l’inverse l’acupuncture ou l’homéopathie ou la méditation n’en font pas partie, elles qui pourtant ont fait l’objet d’études ou de recherches.

L’hygiène de vie avec l’alimentation et les comportements « santé » ne sont classés nulle part…

Le terme d’intervention non médicamenteuse (INM) apparait de plus en plus souvent dans les prises en charge de pathologies chroniques. Cette notion est apparue tout doucement, appuyée par un rapport HAS de 2011, qui incite les professionnels de santé à prescrire des thérapeutiques non médicamenteuses validées .https://www.has-sante.fr/jcms/c_1059795/fr/developpement-de-la-prescription-de-therapeutiques-non-medicamenteuses-validees

Il est bien difficile de définir les INM. D’après la plateforme CEPS (www.plateforme-ceps.fr),

« Une INM est une intervention non invasive et non pharmacologique sur la santé humaine fondée sur la science. Elle vise à prévenir, soigner ou guérir un problème de santé. Elle se matérialise sous la forme d’un produit, d’une méthode, d’un programme ou d’un service dont le contenu doit être connu de l’usager .

Elle est reliée à des mécanismes biologiques et/ou des processus psychologiques identifiés. Elle fait l’objet d’études d’efficacité. Elle a un impact observable sur des indicateurs de santé, de qualité de vie, comportementaux et socio-économiques. Sa mise en œuvre nécessite des compétences relationnelles, communicationnelles et éthiques »

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/65114/HEGEL_2018_1_6.pdf?sequence=1

Proposition de classification des INM

Mais alors où place-t-on l’homéopathie, médecine complémentaire médicamenteuse?

Pourquoi la lithothérapie ? Où place-t-on l’aromathérapie?

Bref, nous voyons bien que chaque essai de classification des médecines complémentaires se heurte à des écueils.

Restons vigilants car « définir » consiste à « mettre des limites précises », autrement dit à « encadrer », avec le risque d’empêcher le développement ou l’essor d’une thérapeutique.

Et si « Mieux vieillir » était notre résolution de 2022!

Et si on décidait de mieux vieillir, voici une belle résolution pour l’année à venir.

j’avais déjà traité le sujet dans un post de 2016, mais le sujet n’a pas pris une ride! https://wordpress.com/post/dochomeogyneco.com/188

Je viens d’assister à un remarquable colloque sur la longévité et je m’empresse de vous partager les éléments clefs.

L’espérance de vie en 2018 pour une femme vivant en France est de 85.3 ans. Elle est de 79,5 ans pour un homme.

Plus intéressant que l’espérance de vie: la durée de vie sans incapacité et en particulier, sans incapacité sévère, ce qui correspond à la perte d’autonomie.

Une femme de 65 ans, a 12 ans devant elle pour ne pas avoir d’incapacité et 18 ans sans incapacité sévère, ce qui revient à dire qu’elle peut espérer être autonome jusqu’à 77 ans.

Un homme de 65 ans a 10.6 ans d’espérance de vie sans incapacité et 15.7 ans sans incapacité sévère. Il peut donc espérer vivre jusqu’à 75 ans, sans perte d’autonomie.

Fragilité: un nouveau concept . Il est important de comprendre que nous passons d’un qualificatif de « vigoureux » ou « robuste » à « fragile » au moment d’un épisode de vie, par exemple une chute, une infection. Le retour à l’état « vigoureux » est possible par une modification de l’hygiène de vie, des traitements adaptés. Par contre si cette étape de fragilité s’aggrave, nous allons devenir dépendants, et il n’y a pas de retour possible vers la fragilité, et encore moins vers la vigueur

Peut-on prédire la façon dont on va vieillir et mesurer l’index de fragilité? oui, il existe des éléments objectifs qui permettent de voir son état face au vieillissement. Un bilan comprend un examen clinique (équilibre, état de la mémoire, indice de masse corporelle…) des examens biologiques de routine (paramètres d’inflammation, état nutritionnel et vitaminique..) des examens plus poussés (télomères, épigénome, protéome…). Il existe en France quelques consultations de mieux vieillir, mais la plupart des examens ne sont pas pris en charge et les coûts très élevés.

Quels sont les éléments qui influent sur le mieux vieillir ?

certains ne sont pas modifiables: la génétique. Chacun sait qu’il y a des familles de centenaires…

mais beaucoup sont modifiables et ce sont ces paramètres qu’il faut connaitre.

Il faut tout faire pour garder un lien social. cela passe par des activités en groupe (associations, groupes d’amis) et par la prévention des troubles de la vue et de l’audition qui isolent.

Il faut aussi limiter tous les paramètres qui développent une inflammation chronique et accélèrent le vieillissement. Nous retrouvons les 3 paramètres dont je vous parle régulièrement: activité physique, alimentation et gestion du stress.

L’activité physique régulière est fondamentale. Il est facile de marcher, de faire du vélo chaque jour. Beaucoup de mes patientes confondent activité physique régulière et sport et me disent ne pas avoir le temps de s’inscrire dans une salle de sport. Il n’est pas question de cela, mais simplement de se mettre en mouvement et de lutter contre la sédentarité (définie par le fait de ne pas bouger plus de 2h consécutives).

L’alimentation joue un rôle essentiel dans la mieux vieillir. Connaissez-vous les flavanols ou flavénoïdes que vous trouverez dans les choux, le foie, les tomates, les poires, l’huile d’olive, le thé, le vin, les pommes, les haricots, les épinards… Ces molécules ont un effet anti-oxydant et nous aurons l’occasion d’en reparler un prochain post.

Pensons aussi aux omégas 3, qui se trouvent entre autres dans les noix, l’huile de colza, et les animaux marins et qui ont un rôle démontré sur le fonctionnement cérébral, la rétine.

https://www.anses.fr/fr/content/les-acides-gras-om%C3%A9ga-3

Pour simplifier, l’idée est de manger diversifié, pour éviter les carences nutritionnelles; avec une alimentation variée, inutile de prendre des compléments alimentaires.

3è élément pour mieux vieillir: se protéger du stress. Cela passe par s’entourer de personnes bienveillantes à la maison, comme au travail et penser à des pratiques psycho-corporelles comme la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga, le Qi Gong…

A partir de quand doit-on mettre en route de la prévention du vieillissement? dans l’idéal dès la naissance, voire même in utéro puisque, par exemple les perturbateurs endocriniens influent négativement sur l’inflammation. L’allaitement maternel protège et crée un terreau immunitaire de bonne qualité. Mais rien de perdu si vous ne vous en êtes pas occupés avant 60 ans, âge clef pour mettre en route toute la prévention du mieux vieillir.

Bien vieillir se prépare. Alors prêts pour 2022?

La cinquantaine, un second printemps

La ménopause, une vision d’horreur pour beaucoup de femmes , qui appréhendent les effets secondaires, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, douleurs articulaires, assèchement de la peau.

Peut-on se préparer à cette période délicate?

Clairement oui, la période de périménopause qui débute 5 à 8 ans avant la ménopause  est une période de préparation à la ménopause comme le neuvième mois est une période de préparation à l’accouchement!

N’attendons pas une ménopause difficile pour compter sur le traitement hormonal de la ménopause. Il ne convient pas à toutes les femmes, sa durée de prise est limitée. Il augmente certains risques pour la santé et son efficacité est de 75 % environ, pas 100%. Rappelons que le placebo améliore les bouffées de chaleur dans 40% des cas environ.

Alors, que faire sans médicament ? Dès 45 ans, adaptez  votre mode de vie en adoptant des bonnes résolutions.

le mode de vie ou « life style »  est essentiel, ne pas fumer, manger équilibré et avoir une activité physique régulière sont des éléments clefs pour passer sereinement le cap de la périménopause.

Fumer avance l’âge de la ménopause de 3 ans environ et les symptômes climatériques comme les bouffées de chaleur sont plus intenses chez les femmes qui fument.

L’activé physique améliore la souplesse articulaire, et diminue significativement les bouffées de chaleur. Choisir une activité respectueuse de l’organisme, pilates, yoga, danse, activités aquatiques, marche en particulier marche nordique.

L’alimentation à privilégier est une alimentation anti-inflammatoire , diminuant les aliments industriels et transformés, ce qui inclut quasiment tous les aliments sucrés, sauf les fruits et le miel. En cas de bouffées de chaleur, diminuer l’alcool, les repas trop chargés qui augmentent la température corporelle et aggravent la sensation de chaud. Boire de l’eau régulièrement pour  améliorer la sécheresse de la peau et des muqueuses liée à l’absence d’hormones.

Le changement de morphologie est difficile à combattre mais  éviter les 10% de prise de poids physiologique est très accessible par la pratique régulière du fasting ou jeûne intermittent, soit 14h sans prise alimentaire.

Dernier point, la perception psychologique de l’arrivée de la ménopause. N’oublions pas que les bouffées de chaleur sont un ressenti d’une sensation de chaud. L’idée est de ne pas s’opposer à  l’arrivée des bouffées de chaleur, de les accepter pour ne pas augmenter le mauvais ressenti. Nombreuses sont les femmes qui emploient des mots très forts, c’est insupportable, je n’en veux plus, c’est terrible, ce qui est leur perception de ces symptômes. Il faut apprendre à apprivoiser les bouffées de chaleur et la pratique régulière d’une pratique psycho-corporelle comme le yoga ou la méditation va les diminuer.

Homéopathie, acupuncture sont autant d’outils précieux pour passer le cap des premiers symptômes, les atténuer, les rendre tout simplement vivables.

Imprégnons-nous de cette phrase de  la médecine traditionnelle chinoise , » la ménopause est  le second printemps ».

Un, deux, trois, mieux vaut prévenir que guérir

Nous entendons beaucoup parler de la prévention des cancers, mais de quoi parle-t-on réellement et sur quelle prévention pouvons-nous agir?

La prévention est «l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps» (Organisation Mondiale de la Santé OMS, 1948)

La prévention primaire est définie comme l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie, donc à réduire l’apparition de nouveaux cas ou à en retarder l’âge de début. Il s’agit de diminuer  les conduites individuelles à risque, comme les risques en terme environnementaux ou sociétaux. Elle repose sur l’éducation et l’information des facteurs de risque. Mais aussi sur des décisions politiques pour diminuer certains facteurs de risque, comme la pollution, les perturbateurs endocriniens.

Par exemple, ne pas fumer pour éviter des maladies pulmonaires, cardio-vasculaires et certains cancers

La prévention secondaire consiste à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population. Ce stade recouvre les actes destinés à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à son évolution ou encore pour faire disparaître les facteurs de risque ». C’est le classique dépistage. L’exemple type est la mammographie qui vise à dépister des cancers du sein de petite taille.

La prévention tertiaire consiste à « diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population et de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie. » Changer son mode de vie après un cancer peut permettre de diminuer les facteurs de risque d’autres cancers ou de maladies métaboliques ou cardio-vasculaires. Arrêter de fumer après un premier cancer est une prévention tertiaire.

Une prévention quaternaire est décrite en santé publique. C’est l’ensemble des soins chez des malades ayant dépassé le stade  des soins curatifs et qui se trouvent parfois aussi en phase terminale. Une autre définition est l’ensemble des actions menées pour identifier un patient ou une population à risque de surmédicalisation, le protéger d’interventions médicales invasives et lui proposer des procédures de soins éthiquement et médicalement acceptables.

40% des cancers seraient d’après l’Institut National du Cancer  évitables en changeant notre mode de vie. Avoir une activité physique  régulière, manger équilibré et diversifié, ne pas fumer, éviter la consommation d’alcool et éviter l’exposition aux UV permettraient de réduire les risques. Cela fait partie de la prévention primaire ou tertiaire.

La réalisation de frottis cervico-utérins est une démarche de prévention secondaire alors que la vaccination contre le Human Papilloma Virus et l’arrêt du tabac font partie de la prévention primaire du cancer du col de l’utérus.

La charte d’Ottawa∗, établie à l’issue de la première Conférence internationale de novembre 1986 et ratifiée par la France vise à « donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l’améliorer. »

∗OMS charte d’Ottawa du 21 Novembre 1986

24 ans et un retard considérable en France dans notre politique de santé pour arriver à cet objectif.

N’attendons pas. Comme pour le développement durable, il faut agir. Préventions primaires et tertiaires sont entre vos mains.

Plus forts contre le cancer

Plus forts contre le cancer est sorti le 17 Septembre aux éditions Robert Laffont.

Plus qu’un livre sur le cancer , il se veut consensuel, éthique, factuel.

Nous l’avons écrit avec Frédérique Odasso, amie journaliste pour apporter des informations sur la prise en charge globale du cancer.

Nombreux patients à qui je donne des conseils me demande s’ils peuvent les trouver dans un ouvrage de référence. Or, je me suis aperçue que les ouvrages sur le cancer abordait un unique angle de vue: les traitements complémentaires, OU la psychologie OU les traitements conventionnels de façon rarement vulgarisée.

Il nous a semblé pertinent de rédiger un ouvrage qui fasse le point sur la prise en charge actuelle d’un patient atteint de cancer et pas seulement la prise en charge de la tumeur.

Les cellules cancéreuses se développent chez un hôte et cet hôte ne doit jamais être ignoré. Il a un rôle à jouer. Il doit être acteur. Pour autant, il n’est ni coupable, ni responsable de ce qui lui arrive. Le cancer est multifactoriel, la génétique, l’environnement, l’âge, le psychologique sont autant de facteurs qui permettent le développement des cellules cancéreuses.

L’oncologie intégrative consiste à considérer la personne pour choisir les traitements. Elle réunit la médecine conventionnelle , les pratiques complémentaires, et l’hygiène de vie (life style). L’idéal est que le choix des traitements soient coordonnés par un soignant qui connaisse tous les outils.

Nous faisons le point sur la pathologie cancéreuse, l’organisation en France des professionnels et des institutions autour du cancer, les traitements conventionnels, les pratiques complémentaires, l’hygiène de vie anti-inflammatoire (alimentation, activité physique, gestion du stress), la prévention tertiaire pour diminuer les facteurs de risque d’autres pathologies et la place des  aidants.

Le livre est ponctué de témoignages et de « gentils » coups de gueule du médecin qui aimerait tant que les choses bougent!

Il a aussi comme ambition de s’adresser aux soignants qui veulent en savoir plus sur ce que pourraient faire leurs patients en complément des traitements conventionnels pour stabiliser ou guérir leur cancer, en tout cas pour vivre mieux avec..

Message d’espoir pour toutes les personnes qui souffrent de cette pathologie et leurs proches: oui, vous pouvez agir et être plus forts AVEC le cancer.

 

j’ai un OMPK , comment envisager une prise en charge intégrative?

Lors de l’article précédent, nous avons vu les critères diagnostiques et les causes du syndrome des ovaires micropolykystiques qui touche 8 à 13% des femmes.

La prise en charge de ce syndrome DOIT ETRE INTEGRATIVE, c’est à dire qu’il n’y a pas de médicaments qui guérissent ce syndrome, c’est une conjonction d’actions thérapeutiques mais aussi personnelles qui vont permettre l’amélioration voire la guérison du syndrome.

*L’hygiène de vie est fondamentale: en cas de surpoids, une perte de 10% réduit l’hyperandrogénie et a un effet bénéfique sur l’ovulation.

3 piliers comme toujours dans l’hygiène de vie , l’activité physique, l’alimentation et la gestion du stress.

-L’activité physique quotidienne présente  un intérêt. En cas de surpoids, elle va aider à corriger ce surpoids et quel que soit le poids,  elle améliore l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et le fonctionnement du cycle.

-Une alimentation équilibrée alimentation a un rôle majeur pour moduler l’insulino-résistance, fréquente chez ces patientes et contribuer au contrôle du poids. En cas d’OMPK, il faut particulièrement  limiter les aliments à index glycémiques élevés, arrêter les grignottages et les boissons sucrées proscrire les aliments industriels souvent riches en sucre Un  agent insulino-modulateur, le myo-inositol a montré dans quelques études son action sur l’ovulation chez les patientes qui présentent un déficit en myo-inositol ovarien. Il  se trouve naturellement dans  les légumes (petits-pois et choux fleurs) , les céréales et les fruits (surtout oranges, pamplemousses e fraises),  le riz complet, le grain sarrasin, l’avoine et l’orge et certaines viandes, comme le bœuf ou le porc . Il peut être prescrit  sous forme de compléments alimentaires.

-La gestion du stress avec des techniques simples de cohérence cardiaque ont aussi un impact sur le fonctionnement hormonal.

*Parmi les médecines complémentaires, l’homéopathie a toute sa place dans la prise en charge de ces patientes, à toutes les étapes . Lors des troubles du cycle, des prescriptions de Folliculinum 15 CH au 8è et au 20è jour du cycle améliorent l’ovulation et peuvent réguler les cycles. Des prescriptions très individualisées de dilutions hormonales peuvent être proposées. L’acné, les troubles de l’humeur peuvent être améliorés par des médicaments homéopathiques. L’homéopathie peut aussi accompagner une volonté de perdre du poids, un traitement pour infertilité. Une consultation personnalisée est nécessaire pour individualiser les traitements.

L’acupuncture, l’hypnose peuvent avoir de nombreuses indications, dans l’amélioration du cycle, la prise en charge du stress ou des troubles du comportement alimentaire.

Les pratiques psycho-corporelles régulières  comme le yoga, Qi Gong, méditations, sophrologie ont un effet sur l’équilibre hormonal et la gestion du stress.  Les thérapies comportemento-cognitives peuvent influer sur le comportement alimentaire.

*Les traitements conventionnels visent à bloquer l’ovulation, régulant artificiellement les cycles. Il s’agit des pilules contraceptives classiques , contenant des oestrogènes et de la progestérone. Il faut éviter les pilules progestatives pures et les pilules oestro-progestatives de 2è génération qui aggravent les problèmes d’acné et de pilosité excessive. mais la prescription de pilules  de 3è et 4è génération est particulièrement à risque chez ces patientes qui présentent un risque majoré cardio-vasculaire.

A retenir: la pilule ne doit être prescrite qu’en cas de besoin de contraception ou d’hyperpilosité ou d’acné invalidantes, en l’absence de contre-indications vasculaires. Elle masque les troubles du cycle, mais ne guérit pas le SOMPK.

L’acétate de cyprotérone (Androcur® et ses génériques) était très prescrit dans cette indication d’hyperandrogénie clinique  mais les dernières données sur le risque de méningiome  en limitent l’usage.https://dochomeogyneco.com/2019/06/24/progestatifs-et-risque-de-meningiomes-faut-il-saffoler/

Les traitements hormonaux séquentiels comme la progestérone prescrite 10 jours consécutifs améliorent la régularité des cycles et déclenchent les règles.

La metformine , anti-diabétique, qui  module l’insuline ne doit être proposée qu’en cas de résistance à l’insuline avérée ou de  diabète.

En cas d’infertilité, les médecins des centres de procréation médicalement assistée proposent en première intention une stimulation par citrate de clomifène puis en deuxième intention des gonadotrophines exogènes injectables . Une intervention sur les ovaires peut améliorer l’ovulation (drilling ovarien).

Certaines études montrent un intérêt futur pour des antagonistes des récepteurs de la Gn RH (Gonadotrophine releasing Hormone) , hormone cérébrale qui déclenche les sécrétions d’hormone hypophysaire. Tout partirait donc du cerveau…

Pour résumer, le syndrome des ovaires micropolykystiques comme toute pathologie multifactorielle doit être pris en charge de façon intégrative, en alliant hygiène de vie, pratiques complémentaires et traitements médicamenteux conventionnels si nécessaire.