Coup de gueule contre la désinformation NON, Fumer ne protège pas contre le coronavirus

Luky Luke avait prévu le masque!

 

Je suis au volant de ma voiture le 8 Avril . Je rentre de mes consultations et écoute une grande chaîne d’information qui rappelle en boucle le nombre de morts du Covid 19, les mesures barrières.  Et là, surprise , interview d’un chroniqueur , qui annonce comme un scoop que le tabac serait protecteur contre le coronavirus.!

Quelques études américaines et chinoises auraient avancé ces conclusions.

Quelle légèreté! Quelle absence de réflexion! Quelle méconnaissance du sujet!

-Alors qu’il est prouvé que le tabac d’après une étude chinoise  sérieuse  publiée dans le New England Journal of Medicine double les risques d’être victime d’une forme très sévère du COVID 19.

-alors que les fumeurs augmentent la possibilité de transmission du virus par le geste de porter la cigarette à leur bouche (transmission paquet de cigarette touché par quelqu’un qui aurait été contaminé et main amenant le virus à la bouche)
-alors que les fumeurs peuvent avoir une bronchite chronique obstructive avec une capacité pulmonaire réduite qui va majorer en cas d’atteinte pulmonaire le risque d’insuffisance respiratoire et compliquer les gestes d’intubation et de ventilation

Heureusement, la même chaîne d’info a donné immédiatement après cette interview désolante  la parole à une tabacologue, Marion Adler, qui a remis les pendules à l’heure. Elle a clairement expliqué qu’il était  possible que  la nicotine régule des récepteurs ACE2,.  récepteurs qui ont une action sur le syndrome inflammatoire  mais que la fumée du tabac était extrêmement dangereuse. Elle incite les fumeurs à se faire aider pour se sevrer pendant cette période de confinement et rappelle que les produits de substitution à base de nicotine sont vendus en pharmacie et remboursés sur ordonnance.

Entre nous, même s’il était prouvé que le tabac diminue les risques d’attraper le coronavirus, (ce qui n’a à ce jour pas été démontré, alors qu’il a bien été démontré qu’il augmentait les formes graves), quel intérêt d’échapper au Covid 19 pour décéder d’un cancer pulmonaire ou d’une insuffisance respiratoire quelques années après. C’est absurde…

Alors dans les défis à relever pendant ce confinement, grande mode des réseaux sociaux, je lance un appel

« Et si on arrêtait de fumer »http://www.tabac-info-service.fr

 

 

En 2019, Neuf conseils pour être heureux

 

En ce début d’année 2019, voici  neuf conseils pour être heureux et coïncidence (ou pas!!),  rester en bonne santé:

1)Faites vous plaisir en mangeant du bio, en mangeant équilibré, en cuisinant,  en recherchant les légumes oubliés, en variant vos plats,  en préparant des plats colorés très riches en anti-oxydants comme dans la pratique ayurvédique

2)Faites vous plaisir en ayant une activité physique (et pas forcément sportive) régulière; redécouvrez le plaisir de la marche, découvrez la marche afghane, qui est une marche basée sur la respiration

3)Faites vous plaisir en découvrant la cohérence cardiaque, qui permet de gérer le stress

4)Faites vous plaisir en riant: vous pratiquerez la rigolothérapie et découvrirez ses bienfaits

5)Faites vous plaisir en faisant des mandalas , ces dessins colorés qui permettent de se recentrer : c’est de l’art-thérapie!

6)Faites vous plaisir en écoutant de la musique, en chantant, en pratiquant un instrument: c’est de  la musicothérapie !

7)Faites vous plaisir en recevant des amis: le lien social et la solidarité sont des valeurs sûres

8)Faites l’amour et prenez-y du plaisir, ça aussi, c’est une valeur sûre!

9) Enfin, arrêtez d’avoir peur, n’écoutez pas tous ces messages alarmants, qui commencent par « attention », « danger », « surtout ne faites pas »… Faites ce qui vous plait, ce que vous ressentez comme juste, en  respectant votre corps et votre esprit , et en étant bienveillant vis à vis de vous et des autres…

 

BELLE ANNEE 2019

Pour échanger entre professionnels de santé (médecins, pharmaciens, sages-femmes)

Ce site comprend des articles en accès libre et d’autres dédiés aux professionnels de santé. L’idée est d’échanger autour de situations cliniques: partage de connaissances, échanges de pratiques..
Chaque mois, je lancerai un thème différent et un cas clinique pour amorcer

la discussion; j’espère que vous serez nombreux à participer à cette dynamique de groupe.
Pour accéder à ces articles réservés aux professionnels de santé, il suffit de vous inscrire via le formulaire de contact, je vous adresserai, par mail, le code d’accès.

2017 à vos marques, prêts, partez…dans la bonne direction

carte-de-voeux

Une année se finit, une autre débute et nous courons toujours après le temps qui passe; nous avons tous des projets dont la réalisation tarde à venir, des amis perdus de vue que nous avions pourtant décidés de revoir lors des vœux précédents, des décisions remises d’une année sur l’autre (n’est-ce pas les fumeurs!)..

2017 est une année 1 en numérologie (dixit une de mes patientes), c’est à dire une année de renouveau, une année propice à la créativité, à l’inventivité. Une opportunité pour concrétiser enfin nos projets,  un nouvel envol pour ce blog et le concept de médecine intégrative qu’il défend.

Belle année 2017 à toutes et tous

 

 

L’homéopathie pour mieux vieillir…

Une journée de la « Prévention santé séniors » a été organisée par la MTRL (mutuelle lyonnaise)  le 17 Novembre 2016 à Lyon.

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L’espérance de vie à la naissance atteint en France 79 ans chez les hommes et 85, 1 ans chez la femme; pour la première fois, en 2015, elle a légèrement reculé;  cette espérance de vie en quantité  est une chose, mais beaucoup plus intéressante sociologiquement est  l’espérance de vie en bonne santé et sans incapacité (EVSI) , c’est à dire  en gardant son autonomie; en France, cette EVSI chute depuis 2006, ce qui est un indicateur démographique alarmant; entre 2008 et 2010, l’EVSI est passée de 62.7 ans à 61, 9 ans chez l’homme et de 64.6 ans à 63.5 ans chez la femme. Plus que l’espoir de vivre très vieux, garder son autonomie avec une bonne qualité de vie en vieillissant  est le souhait de chacun d’entre nous.

Le Pr Claude Jeandel, chef de service de gériatrie à Montpellier a insisté sur le fait que
les personnes âgées ne doivent plus être classées par âge, mais en fonction de leur état; on distingue ainsi des personnes robustes (vieillissement usuel, atteinte très minime des fonctions physiologiques, absence de pathologies, sensation de bien-être), des personnes fragiles et des personnes vulnérables (dépendance, handicap lourd).

La fragilité a été définie en 2011 par la société française de gériatrie et de gérontologie: il s’agit d’un syndrome clinique, reflétant une diminution des capacités physiologiques de réserve qui altèrent les mécanismes d’adaptation au stress. Il s’agit d’un état d’instabilité avec risque de perte fonctionnelle ou de majoration de la perte fonctionnelle existante. Mais cet état est réversible d’où l’intérêt de le dépister et de prévenir les facteurs de risque pour éviter le passage vers la dépendance irréversible.

Pour le repérer: il faut rechercher la présence de trois ou plus des symptômes suivants :

  • Perte de poids involontaire (4 ou 5 kg en un an)
  • Sensation subjective d’épuisement rapporté par la personne elle-même
  • Diminution de la force musculaire
  • Vitesse de marche lente (plus de 4 secondes pour parcourir 4 mètres)
  • Activité physique réduite (grande sédentarité)

Alors, est-il possible de lutter contre ces facteurs de fragilité ou de vulnérabilité.?

-Informer sur l’intérêt d’une nutrition   et d’une activité physique adaptées. Chez la personne âgée, la sarcopénie (perte de la masse musculaire) est grave car elle peut aggraver les risques de chute et de grabatisation; elle  doit être prévenue par une alimentation protéinée et la pratique d’une activité physique régulière de type marche.

-Eviter la polymédicamentation qui est responsable d’accidents iatrogènes chez la personne âgée ; une hospitalisation sur 10 par an  est liée à des accidents médicamenteux iatrogènes, ce qui représente plus de 140000 patients. 8000 à 12000 patients en décèdent par an.

En ville, 20% des patients ont une prescription inappropriée et jusqu’à 50% en institution.

Les benzodiazépines qui induisent des troubles d’équilibre et de mémoire sont au premier rang des médicaments à éviter sauf nécessité majeure chez la personne âgée.
L’occasion pour le Dr Antoine Demonceaux, homéopathe à Reims, de parler de l’intérêt des médicaments homéopathiques chez la personne âgée, en raison de leur efficacité et de l’absence de iatrogénicité.

Vieillir mieux , c’est se préparer à vieillir, le plus tôt possible en préservant son capital santé; le secret: activité physique, nutrition, médicaments seulement à bon escient en choisissant ceux qui présentent le moins de risque iatrogène.

A offrir au père Noël, en échange de ses cadeaux:

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