Homéopathie et soins de support, une évidence

L’accompagnement global des patient(e)s atteint de cancer est fondamental.

Les traitements conventionnels du cancer comprennent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’immunothérapie. Leur but est de tuer les cellules cancéreuses et pour l’immunothérapie d’entraîner des réactions immunitaires pour que l’organisme lutte contre le cancer.

Autrefois, une personne sur 3 décédait du cancer, c’est maintenant une sur deux, grâce à l’efficacité des traitements , mais aussi au dépistage précoce de certains cancers.

Pour autant, vivre la période de traitement du cancer est compliquée en raison des effets secondaires nombreux des protocoles anti-cancéreux. C’est la place des soins de support, soins complémentaires qui visent à traiter les symptômes liés à la maladie ou les effets secondaires des traitements. L’association francophone des soins oncologiques de support les définit comme “l’ensemble des soins et du soutien nécessaire aux personnes malades atteintes de maladies graves, conjointement aux traitements spécifiques, tout au long de la maladie lorsqu’il y en a”.http://afsos.org/les-soins-de-support/mieux-vivre-cancer/.

Par exemple, des antalgiques vont calmer la douleur qui peut survenir dans certains cancers, les anti-émétiques (anti vomissements) préviennent les vomissements des chimiothérapies.

C’est dans cette catégorie qu’interviennent les pratiques complémentaires comme l’homéopathie.

Les médicaments homéopathiques présentent l’intérêt d’être efficaces comme en témoigne l’étude du Professeur Frass, publiée en 2020 dans « the Oncologist »* . Vous retrouverez la présentation de cette étude randomisée versus placebo dans ce blog (Septembre 2021) dans ce blog qui fait la preuve de l’efficacité d’une prise en charge individualisée avec une diminution significative des symptômes comme l’insomnie, la douleur, la nausée, la fatigue, la perte d’appétit .

L’autre intérêt de l’homéopathie est l’absence d’effets secondaires et l’absence d’interactions médicamenteuses avec les traitements du cancer, raison pour laquelle les oncologues l’autorisent.

Voici quelques exemples de médicaments homéopathiques qu’il est possible de prendre en prévention ou en traitement d’effets secondaires.

-Si chirurgie, la prescription d’ARNICA 9 CH 5 granules deux fois par jour avant la chirurgie et dès le lendemain pendant 15 jours a pour objectif d’améliorer la récupération de l’organisme après le traumatisme chirurgical. Je reviendrai dans un prochain post sur une étude montrant l’intérêt de deux médicaments homéopathiques dans la chirurgie du sein.

-En cas de chimiothérapie, l’effet le plus fréquent est la survenue de nausées. En systématique, NUX VOMICA 5 CH peut être pris le matin de la chimiothérapie à raison de 5 granules par prise, et renouvelé 4 à 6 fois par jour en fonction de l’intensité des symptômes nauséeux, puis espacer lorsque cela va mieux.

-Les douleurs articulaires sous hormonothérapie répondent bien à RHUS TOX 9 CH et RUTA GRAVEOLENS 9 CH: 3 granules de chaque 2 fois par jour pour améliorer ces douleurs de dérouillage (impression d’être rouillé, avec amélioration au mouvement lent)

Si vous souhaitez d’autres protocoles, demandez conseil au pharmacien. Depuis 2020, une convention signée avec Ameli permet à certains pharmaciens de proposer des consultations d’accompagnement des cancers traités par voie orale. Le conseil homéopathique en fait partie.

Vous pouvez aussi aller sur le site de la SHISSO (Société Homéopathique Internationale de Soins de Support en Oncologie) https://www.shisso-info.com/où sont détaillés les protocoles en fonction des traitements.

Enfin, une consultation individualisée auprès d’un médecin homéopathe peut permettre de répondre à des demandes spécifiques en fonction des traitements, du terrain de la personne et la téléconsultation est particulièrement adaptée à ce type de consultation de soins de support.

Ne subissez pas les effets secondaires du cancer ou de ses traitements, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin et pensez aux associations (Ligue contre le cancer, Centres Ressource…)

*Frass M, Lechleitner P, Gründling C, et al. Homeopathic Treatment as an Add-On Therapy May Improve Quality of Life and Prolong Survival in Patients with Non-Small Cell Lung Cancer: A Prospective, Randomized, Placebo-Controlled, Double-Blind, Three-Arm, Multicenter Study [published correction appears in Oncologist. 2021 Mar;26(3):e523]. Oncologist. 2020;25(12):e1930-e1955.

INM (interventions non médicamenteuses), bien difficiles à définir!

Ce blog se veut une information sur la médecine intégrative ou la santé intégrative.

Comme je l’ai déjà traité dans plusieurs sujets, je suis convaincue que la médecine intégrative sera la médecine demain.

Pour faire simple, c’est le fait qu’un(e) patient(e) se voit dans son parcours de soin proposer le meilleur de la médecine conventionnelle et le meilleur des pratiques complémentaires , si possible grâce à un(e) coordonnateur(trice), professionnel(le) de santé qui l’aidera à choisir ce qui lui convient.

Cette vision de la prise en charge est particulièrement pertinente pour les pathologies chroniques. Citons en particulier ces pathologies sociétales émergentes comme l’endométriose mais aussi les pathologies comme le cancer qui devient grâce aux traitements efficaces une pathologie chronique , les pathologies neuro-dégénératives comme la sclérose en Plaques, la maladie d’Alzheimer. Bref ,toute pathologie où la qualité de vie est altérée durablement par la pathologie elle-même ou les traitements conventionnels et où un accompagnement global est nécessaire.

La médecine conventionnelle comprend les traitements comme la chirurgie, les médicaments classiques (antalgiques, chimiothérapie, anesthésiques, traitements hormonaux, somnifères, antidépresseurs…). Qui dit conventionnel, dit « basé sur des preuves » ou « prouvé par la science »

Les pratiques complémentaires sont toutes les pratiques non conventionnelles, qui viennent en complément de la médecine conventionnelle souvent pour aider le patient dans sa qualité de vie, gérer le stress, améliorer les effets secondaires des traitements ou de la pathologie.

La frontière est ténue puisque la psychologie fait maintenant partie intégrante de la médecine conventionnelle, de même que l’activité physique adaptée puisque leur intérêt est prouvé.

A l’inverse l’acupuncture ou l’homéopathie ou la méditation n’en font pas partie, elles qui pourtant ont fait l’objet d’études ou de recherches.

L’hygiène de vie avec l’alimentation et les comportements « santé » ne sont classés nulle part…

Le terme d’intervention non médicamenteuse (INM) apparait de plus en plus souvent dans les prises en charge de pathologies chroniques. Cette notion est apparue tout doucement, appuyée par un rapport HAS de 2011, qui incite les professionnels de santé à prescrire des thérapeutiques non médicamenteuses validées .https://www.has-sante.fr/jcms/c_1059795/fr/developpement-de-la-prescription-de-therapeutiques-non-medicamenteuses-validees

Il est bien difficile de définir les INM. D’après la plateforme CEPS (www.plateforme-ceps.fr),

« Une INM est une intervention non invasive et non pharmacologique sur la santé humaine fondée sur la science. Elle vise à prévenir, soigner ou guérir un problème de santé. Elle se matérialise sous la forme d’un produit, d’une méthode, d’un programme ou d’un service dont le contenu doit être connu de l’usager .

Elle est reliée à des mécanismes biologiques et/ou des processus psychologiques identifiés. Elle fait l’objet d’études d’efficacité. Elle a un impact observable sur des indicateurs de santé, de qualité de vie, comportementaux et socio-économiques. Sa mise en œuvre nécessite des compétences relationnelles, communicationnelles et éthiques »

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/65114/HEGEL_2018_1_6.pdf?sequence=1

Proposition de classification des INM

Mais alors où place-t-on l’homéopathie, médecine complémentaire médicamenteuse?

Pourquoi la lithothérapie ? Où place-t-on l’aromathérapie?

Bref, nous voyons bien que chaque essai de classification des médecines complémentaires se heurte à des écueils.

Restons vigilants car « définir » consiste à « mettre des limites précises », autrement dit à « encadrer », avec le risque d’empêcher le développement ou l’essor d’une thérapeutique.

Les médecines complémentaires dont l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie accessibles pour tous dans un centre médical à Paris

Les consultations d’homéopathie, d’acupuncture ou d’autres médecines complémentaires sont souvent exercées par des praticiens en secteur 2ou 3 , c’est à dire avec des dépassements d’honoraires. Cela peut rendre leur accès difficile pour des personnes dont le budget santé est limité. Si vous habitez la région parisienne ou si vous vous déplacez sans difficulté à Paris, n’hésitez pas à prendre rendez-vous au Centre Hahnemann où exercent des médecins compétents que je connais bien. Je salue d’ailleurs ici leur implication et leur dévouement.

Le Centre Médical Hahnemann est un centre médical unique en France depuis 90 ans au centre de Paris XIIIème, 1 rue Vergniaud. Association loi 1901, ouvert en 1931 et reconnu d’utilité publique depuis 1937. Il vous propose des consultations de médecines complémentaires  ( Homéopathie, Acupuncture et Ostéopathie) au tarif conventionné secteur 1 et CMU .

Pour répondre le plus largement aux demandes des patients, le Centre Hahnemann met à disposition une équipe médicale experte et complète de : 

  • 28 médecins bénévoles et 8 salariés. 
  • Une complémentarité entre médecins généralistes et spécialistes, 
  • Des médecins spécialisés en acupuncture, homéopathie, ostéopathie et  médecine du sport.

Le centre Hahnemann est également un centre de formation reconnu, proposant un programme pratique en consultations commentées, avec des médecins stagiaires.

Patients, vous pouvez prendre rendez-vous : 01 45 80 15 03 ou Doctolib pour certains médecins.

Médecins , vous pouvez rejoindre l’ équipe en contactant: contact@cm-hahnemann.fr

Pour mieux connaitre le centre , visitez le site: https://www.cm-hahnemann.fr

Cancer et souffrance psychique: halte aux médicaments psychotropes

L’Institut national du Cancer (InCa) a publié un référentiel organisationnel sur le repérage et le traitement précoce de la souffrance psychique chez les personnes souffrant de cancer.

La souffrance psychique est un état de mal-être dont les symptômes sont très variables selon les patients; il peut s’agir de troubles anxieux ou dépressifs qui affectent 40% des patients atteints de cancer, mais aussi de symptômes somatiques (vertiges, palpitations..), de troubles du comportement (irritabilité, agressivité..)

Suivant le référentiel de l’Afsos (association francophone de Soins de Support en Oncologie):

une administration préventive des antidépresseurs n’est pas plus justifiée en cancérologie qu’en pratique courante

-il n’existe pas non plus d’élément de preuve en faveur d’une prescription devant un seul symptôme somatique comme la fatigue

Prescrire un anxiolytique ou un antidépresseur n’est pas anodin:

-il existe un risque d’interaction médicamenteuse en particulier avec les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS); la paroxetine et la fluoxetine sont contre-indiqués avec le taxoxifène

-il existe un risque d’accoutumance et une étude récente a montré une augmentation de la mortalité

-le diagnostic de cancer nécessite une adaptation de l’organisme qui peut être perturbée par l’administration de psychotropes

Existe-t-il d’autres solutions que ces médicaments?

Tout d’abord, il est urgent d’attendre!

En clair, ne pas prescrire un anti-dépresseur ou un anxiolytique le jour de l’annonce. La sidération est normale. Elle est même nécessaire pour booster l’immunité et envoyer le signal à l’organisme de se défendre. Inutile de mettre une camisole chimique sur ce mécanisme naturel.

Des cas particuliers existent, si par exemple tendance suicidaire ou passé de dépression sévère. 

Si ces psychotropes ne sont pas nécessaires, je conseille:

-un soutien psychologique (à trouver dans les établissements de soin et les associations, par exemple La Ligue contre le Cancer, les Centres Ressource)

-la pratique régulière de la cohérence cardiaque qui est une technique de respiration permettant de gérer le stress (application Respirelax® gratuite) ou d’autres pratiques psycho-corporelles (yoga, Qi Gong…)

-des médicaments homéopathiques qui seront adaptés à la situation

Le tout simple « PASSIFLORA COMPOSE »: 5 granules le soir au coucher et dans la nuit si réveil pour les troubles modérés anxieux

ou plus individualisé: 5 granules une à 2 fois par jour, en 9 ou 15 CH 

*En fonction des sensations: 

ARNICA 15 CH si impression de coup sur la tête, courbatures, tensions musculaires

GELSEMIUM 15 CH: apathie, tremblements

*En fonction de la réaction verbale, quand le terrain parle: 

IGNATIA 15 CH: manifestations somatiques de l’angoisse et  amélioration par le fait de se distraire  » je me sens mal, j’ai une boule dans la gorge , j’ai mal partout « 

NUX VOMICA 15 CH: colère, « C’est la faute de … Comment vais-je organiser mon emploi du temps? Pas question que je m’arrête de travailler »

PULSATILLA 15 CH: besoin d’être entourée  . Vous allez m’aider? Je peux appeler un de mes proches tout de suite?

SEPIA 15 CH : tristesse « Que vont devenir mes enfants lorsque je ne serai plus là »

STAPHYSAGRIA 15 CH: sentiment d’injustice « ce n’est pas juste, j’avais tout fait pour éviter cela… Ou, je suis certaine que c’est parce que dans l’enfance …. »

A retenir: la prescription d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs en cancérologie doit être réfléchie et concertée. Des prises en charge en thérapeutique complémentaire existent.

 

 

 

La cinquantaine, un second printemps

La ménopause, une vision d’horreur pour beaucoup de femmes , qui appréhendent les effets secondaires, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, douleurs articulaires, assèchement de la peau.

Peut-on se préparer à cette période délicate?

Clairement oui, la période de périménopause qui débute 5 à 8 ans avant la ménopause  est une période de préparation à la ménopause comme le neuvième mois est une période de préparation à l’accouchement!

N’attendons pas une ménopause difficile pour compter sur le traitement hormonal de la ménopause. Il ne convient pas à toutes les femmes, sa durée de prise est limitée. Il augmente certains risques pour la santé et son efficacité est de 75 % environ, pas 100%. Rappelons que le placebo améliore les bouffées de chaleur dans 40% des cas environ.

Alors, que faire sans médicament ? Dès 45 ans, adaptez  votre mode de vie en adoptant des bonnes résolutions.

le mode de vie ou « life style »  est essentiel, ne pas fumer, manger équilibré et avoir une activité physique régulière sont des éléments clefs pour passer sereinement le cap de la périménopause.

Fumer avance l’âge de la ménopause de 3 ans environ et les symptômes climatériques comme les bouffées de chaleur sont plus intenses chez les femmes qui fument.

L’activé physique améliore la souplesse articulaire, et diminue significativement les bouffées de chaleur. Choisir une activité respectueuse de l’organisme, pilates, yoga, danse, activités aquatiques, marche en particulier marche nordique.

L’alimentation à privilégier est une alimentation anti-inflammatoire , diminuant les aliments industriels et transformés, ce qui inclut quasiment tous les aliments sucrés, sauf les fruits et le miel. En cas de bouffées de chaleur, diminuer l’alcool, les repas trop chargés qui augmentent la température corporelle et aggravent la sensation de chaud. Boire de l’eau régulièrement pour  améliorer la sécheresse de la peau et des muqueuses liée à l’absence d’hormones.

Le changement de morphologie est difficile à combattre mais  éviter les 10% de prise de poids physiologique est très accessible par la pratique régulière du fasting ou jeûne intermittent, soit 14h sans prise alimentaire.

Dernier point, la perception psychologique de l’arrivée de la ménopause. N’oublions pas que les bouffées de chaleur sont un ressenti d’une sensation de chaud. L’idée est de ne pas s’opposer à  l’arrivée des bouffées de chaleur, de les accepter pour ne pas augmenter le mauvais ressenti. Nombreuses sont les femmes qui emploient des mots très forts, c’est insupportable, je n’en veux plus, c’est terrible, ce qui est leur perception de ces symptômes. Il faut apprendre à apprivoiser les bouffées de chaleur et la pratique régulière d’une pratique psycho-corporelle comme le yoga ou la méditation va les diminuer.

Homéopathie, acupuncture sont autant d’outils précieux pour passer le cap des premiers symptômes, les atténuer, les rendre tout simplement vivables.

Imprégnons-nous de cette phrase de  la médecine traditionnelle chinoise , » la ménopause est  le second printemps ».

Plus forts contre le cancer

Plus forts contre le cancer est sorti le 17 Septembre aux éditions Robert Laffont.

Plus qu’un livre sur le cancer , il se veut consensuel, éthique, factuel.

Nous l’avons écrit avec Frédérique Odasso, amie journaliste pour apporter des informations sur la prise en charge globale du cancer.

Nombreux patients à qui je donne des conseils me demande s’ils peuvent les trouver dans un ouvrage de référence. Or, je me suis aperçue que les ouvrages sur le cancer abordait un unique angle de vue: les traitements complémentaires, OU la psychologie OU les traitements conventionnels de façon rarement vulgarisée.

Il nous a semblé pertinent de rédiger un ouvrage qui fasse le point sur la prise en charge actuelle d’un patient atteint de cancer et pas seulement la prise en charge de la tumeur.

Les cellules cancéreuses se développent chez un hôte et cet hôte ne doit jamais être ignoré. Il a un rôle à jouer. Il doit être acteur. Pour autant, il n’est ni coupable, ni responsable de ce qui lui arrive. Le cancer est multifactoriel, la génétique, l’environnement, l’âge, le psychologique sont autant de facteurs qui permettent le développement des cellules cancéreuses.

L’oncologie intégrative consiste à considérer la personne pour choisir les traitements. Elle réunit la médecine conventionnelle , les pratiques complémentaires, et l’hygiène de vie (life style). L’idéal est que le choix des traitements soient coordonnés par un soignant qui connaisse tous les outils.

Nous faisons le point sur la pathologie cancéreuse, l’organisation en France des professionnels et des institutions autour du cancer, les traitements conventionnels, les pratiques complémentaires, l’hygiène de vie anti-inflammatoire (alimentation, activité physique, gestion du stress), la prévention tertiaire pour diminuer les facteurs de risque d’autres pathologies et la place des  aidants.

Le livre est ponctué de témoignages et de « gentils » coups de gueule du médecin qui aimerait tant que les choses bougent!

Il a aussi comme ambition de s’adresser aux soignants qui veulent en savoir plus sur ce que pourraient faire leurs patients en complément des traitements conventionnels pour stabiliser ou guérir leur cancer, en tout cas pour vivre mieux avec..

Message d’espoir pour toutes les personnes qui souffrent de cette pathologie et leurs proches: oui, vous pouvez agir et être plus forts AVEC le cancer.

 

j’ai un OMPK , comment envisager une prise en charge intégrative?

Lors de l’article précédent, nous avons vu les critères diagnostiques et les causes du syndrome des ovaires micropolykystiques qui touche 8 à 13% des femmes.

La prise en charge de ce syndrome DOIT ETRE INTEGRATIVE, c’est à dire qu’il n’y a pas de médicaments qui guérissent ce syndrome, c’est une conjonction d’actions thérapeutiques mais aussi personnelles qui vont permettre l’amélioration voire la guérison du syndrome.

*L’hygiène de vie est fondamentale: en cas de surpoids, une perte de 10% réduit l’hyperandrogénie et a un effet bénéfique sur l’ovulation.

3 piliers comme toujours dans l’hygiène de vie , l’activité physique, l’alimentation et la gestion du stress.

-L’activité physique quotidienne présente  un intérêt. En cas de surpoids, elle va aider à corriger ce surpoids et quel que soit le poids,  elle améliore l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et le fonctionnement du cycle.

-Une alimentation équilibrée alimentation a un rôle majeur pour moduler l’insulino-résistance, fréquente chez ces patientes et contribuer au contrôle du poids. En cas d’OMPK, il faut particulièrement  limiter les aliments à index glycémiques élevés, arrêter les grignottages et les boissons sucrées proscrire les aliments industriels souvent riches en sucre Un  agent insulino-modulateur, le myo-inositol a montré dans quelques études son action sur l’ovulation chez les patientes qui présentent un déficit en myo-inositol ovarien. Il  se trouve naturellement dans  les légumes (petits-pois et choux fleurs) , les céréales et les fruits (surtout oranges, pamplemousses e fraises),  le riz complet, le grain sarrasin, l’avoine et l’orge et certaines viandes, comme le bœuf ou le porc . Il peut être prescrit  sous forme de compléments alimentaires.

-La gestion du stress avec des techniques simples de cohérence cardiaque ont aussi un impact sur le fonctionnement hormonal.

*Parmi les médecines complémentaires, l’homéopathie a toute sa place dans la prise en charge de ces patientes, à toutes les étapes . Lors des troubles du cycle, des prescriptions de Folliculinum 15 CH au 8è et au 20è jour du cycle améliorent l’ovulation et peuvent réguler les cycles. Des prescriptions très individualisées de dilutions hormonales peuvent être proposées. L’acné, les troubles de l’humeur peuvent être améliorés par des médicaments homéopathiques. L’homéopathie peut aussi accompagner une volonté de perdre du poids, un traitement pour infertilité. Une consultation personnalisée est nécessaire pour individualiser les traitements.

L’acupuncture, l’hypnose peuvent avoir de nombreuses indications, dans l’amélioration du cycle, la prise en charge du stress ou des troubles du comportement alimentaire.

Les pratiques psycho-corporelles régulières  comme le yoga, Qi Gong, méditations, sophrologie ont un effet sur l’équilibre hormonal et la gestion du stress.  Les thérapies comportemento-cognitives peuvent influer sur le comportement alimentaire.

*Les traitements conventionnels visent à bloquer l’ovulation, régulant artificiellement les cycles. Il s’agit des pilules contraceptives classiques , contenant des oestrogènes et de la progestérone. Il faut éviter les pilules progestatives pures et les pilules oestro-progestatives de 2è génération qui aggravent les problèmes d’acné et de pilosité excessive. mais la prescription de pilules  de 3è et 4è génération est particulièrement à risque chez ces patientes qui présentent un risque majoré cardio-vasculaire.

A retenir: la pilule ne doit être prescrite qu’en cas de besoin de contraception ou d’hyperpilosité ou d’acné invalidantes, en l’absence de contre-indications vasculaires. Elle masque les troubles du cycle, mais ne guérit pas le SOMPK.

L’acétate de cyprotérone (Androcur® et ses génériques) était très prescrit dans cette indication d’hyperandrogénie clinique  mais les dernières données sur le risque de méningiome  en limitent l’usage.https://dochomeogyneco.com/2019/06/24/progestatifs-et-risque-de-meningiomes-faut-il-saffoler/

Les traitements hormonaux séquentiels comme la progestérone prescrite 10 jours consécutifs améliorent la régularité des cycles et déclenchent les règles.

La metformine , anti-diabétique, qui  module l’insuline ne doit être proposée qu’en cas de résistance à l’insuline avérée ou de  diabète.

En cas d’infertilité, les médecins des centres de procréation médicalement assistée proposent en première intention une stimulation par citrate de clomifène puis en deuxième intention des gonadotrophines exogènes injectables . Une intervention sur les ovaires peut améliorer l’ovulation (drilling ovarien).

Certaines études montrent un intérêt futur pour des antagonistes des récepteurs de la Gn RH (Gonadotrophine releasing Hormone) , hormone cérébrale qui déclenche les sécrétions d’hormone hypophysaire. Tout partirait donc du cerveau…

Pour résumer, le syndrome des ovaires micropolykystiques comme toute pathologie multifactorielle doit être pris en charge de façon intégrative, en alliant hygiène de vie, pratiques complémentaires et traitements médicamenteux conventionnels si nécessaire.

 

 

Des célébrités parlent de la médecine intégrative

En cette rentrée masquée, pleine de doutes , de contre-vérités assénées comme des certitudes ,  je ne résiste pas à  la joie de partager avec vous ces deux vidéos issues d’un congrès qui s’est déroulé à Arles du 24 au 30 Août. Elles parlent du  concept de médecine intégrative dont je vous ai déjà beaucoup parlé.  Elles m’ont enthousiasmée, pas de langue de bois, de la sérénité, de la bienveillance et un langage de bon sens.

Dans la première vidéo, https://www.youtube.com/watch?v=r3lcrwtiXRk&feature=emb_err_woyt     Jean-Michel Jarre , Marion Cotillard s’expriment au cours d’une conférence « la science, la nature et la médecine », modérée par le Dr Jean-François Masson, médecin homéopathe. Ecoutez bien  Jean-Michel Jarre analyser le dénigrement de l’homéopathie. Marion Cotillard soigne ses enfants en homéopathie et elle ose le dire!  Elle exprime la nécessité de comprendre sa maladie , de devenir acteur de sa santé.

La deuxième vidéo,  https://www.youtube.com/watch?v=3nx9OPCpCp4 est issue d’une conférence intitulée « la nécessité d’un dialogue ouvert, l’espoir de la médecine intégrative » qui rassemble un chef de service de gynécologie-obstétrique le Pr Madelenat , un oncologue Alain Toledano, une patiente et  le Dr Suerinck, médecin homéopathe. J’ai revécu dans les paroles du Pr Madelenat, mes premiers pas vers cette médecine intégrative, le mépris et l’ironie des confrères (le début de ce mot est parfois très approprié!), le refus de certains collègues d’évoluer vers des thérapeutiques nouvelles. Comme lui, je ne suis pas née dans l’homéopathie et aucun enseignement ne m’a été fait sur ce sujet dans les facultés de médecine. Comme lui, l’écoute des patients, l’envie de les aider m’a conduite naturellement à m’ouvrir à d’autres espaces thérapeutiques complémentaires que j’ai intégré à ma pratique par nécessité.

Ecoutez ce que dit Alain Toledano sur la prise en charge du patient en oncologie, le recours aux médecines complémentaires. Comment ne pas adhérer à son discours?

Régalez-vous, transférez ces vidéos. Elles ne sont pas une preuve de leur efficacité , mais elles sont la preuve de l’actualité de ces sujets et de la volonté d’aller contre une médecine figée au siècle dernier , irrespectueuse des patients.

 

Appel à témoins pour sauver le remboursement de l’homéopathie

L’homéopathie a été dénigrée depuis 2 ans , « pas de molécule, pas d’efficacité », raccourci indigne de personnes qui se disent scientifiques, au mépris de toutes les connaissances dans le domaine de la physique.

Et si on interrogeait ceux qui savent, c’est à dire ceux qui ont bénéficié des traitements homéopathiques, souvent pour des pathologies chroniques réfractaires à d’autres traitements , comme les allergies ou en accompagnement de thérapeutiques pourvoyeuses d’effets secondaires pour en diminuer les effets secondaires comme en oncologie.

Mais comment faire témoigner tous ces patients et les un million trois cent mille personnes signataires de la pétition contre le déremboursement de l’homéopathie, ceux qui savent que l’homéopathie est efficace?

C’est l’action qu’a initié une association de patients en permettant des témoignages sur l’honneur via un document certifié CERFA ci-joint. Je joins aussi le mail qui accompagne cette demande (en vert dans le texte)

Je soutiens cette initiative car je crois au pouvoir des patients de faire bouger les lignes d’une médecine rendue peu convaincante par l’épisode Covid19. Nous avons bien vu les limites de la médecine  dite « scientifique », avec des études contradictoires, des médecins s’écharpant sur les plateaux télés, chacun restant sur ses positions et ses arguments sans jamais douter.

Vous , patients, avez besoin de l’homéopathie, l’homéopathie a besoin de vous.  Apportez vos témoignages pour que justice soit rendue…

« Pour l’instant, seulement quelques dizaines de témoignages viennent épauler la Défense de l’Homéopathie par les avocats commandités par l’Association pour la Promotion de la Médecine Homéopathique (APMH), soutenue par des médecins homéopathes. Donnons de la force et du poids à nos avocats pour nous permettre, demain, de pouvoir encore choisir de nous soigner par homéopathie si notre meilleure santé doit en passer par là. Saisissons cette chance.

Si vous avez choisi un jour de vous soigner par homéopathie, témoignez sur le document Cerfa , vous pouvez taper directement à l’ordinateur dans le document (vous devez cependant le signer, et recopier à la main une phrase engageant la véracité de faits que vous relatés) ET ajouter une copie de pièce d’identité pour que cela puisse être pris en compte par les avocats.

Et diffusez ce message pour que nous soyons des dizaines de milliers à témoigner.

Document Cerfa sur le lien  : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R11307

Courriel à renvoyer à apmh.asso@orange.fr

Courrier à : Pierre Lenthéric, chemin de Peissines, 30320 Marguerittes

Bien cordialement

l’APMH

Docteurs William Suerinck, Fred Rérolle, Didier Grandgeorge, Chantal Chemla, Pierre Lenthéric, Patrice Rouchossé »

 

Angoisse et Covid 19, problème et solutions

 

Vécue comme un véritable traumatisme , la maladie Covid 19 est un véritable tsunami pour la plupart d’entre nous avec la perception d’un risque vital, la sensation d’un avant et d’un après qui ne sera plus jamais pareil…

Cette pandémie a généré de l’angoisse pour de nombreuses raisons:

-la peur d’être malade ou de mourir, majorée par la connaissance de « facteurs de risque »

-la crainte qu’un proche ne soit malade ou ne meurt

-la crainte de contaminer quelqu’un

-l’angoisse liée à l’incertitude sur l’évolution de la maladie, les connaissances sur le virus , sa contagion , les modes de contamination, l’immunité malconnue

-l’angoisse liée à l’organisation quotidienne chamboulée, l’impact du télétravail ou du chômage partiel,  organiser l’intendance de la maison

-l’angoisse des décisions à prendre, mettre ou pas ses enfants à l’école, aller ou pas dans les magasins

Mais la suite donne aussi des facteurs d’avoir peur: incertitude financière, incertitude pour l’avenir du monde, crainte pour nos enfants qui devront vivre avec d’autres épidémies. Syndrome du survivant, pourquoi ne suis-je pas mort? Bref un réel stress post-traumatique …

Or l’angoisse est un facteur de baisse de l’immunité et une immunité optimale est nécessaire pour nous battre.

Comment gérer ce stress négatif? Le recours à un psychologue ou psychiatre peut être nécessaire. Mais quelques petites astuces sont à tester:

-pratiquer la cohérence cardiaque: 5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration, soit un cycle de 10 secondes, qu’on répète 6 fois, ce qui fait une minute. On répète 5 fois cette minute, ce qui fait 5 minutes de respiration. Le fait de faire 3 fois par jour cet exercice de 5 minutes, apaise, diminue l’angoisse. Aller sur l’application gratuite Respirelax pour vous guider https://www.google.com/search?q=respirelax&sourceid=ie7&rls=com.microsoft:fr-FR:IE-SearchBox&ie=&oe=&gws_rd=ssl#spf=1589819227019

-Pratiquer la respiration abdominale: en mettant une main sur le thorax et l’autre main sur le ventre. Gonflez le ventre en inspirant, rentrez le ventre en expirant, puis restez quelques secondes ventre creux. La main sur le thorax ne doit pas bouger. Faire cet exercice quelques minutes de suite.

-C’est le moment de vous mettre à d’autres pratiques psycho-corporelles, yoga, méditation, Qi gong, sophrologie…

-Et l’homéopathie

Elle est pertinente car dénuée d’interactions médicamenteuses, d’effets secondaires, et possible aussi chez les enfants et les femmes enceintes. Le médicament homéopathique est en vente libre et remboursé sur présentation d’une prescription.

En cas d’angoisse et de troubles modérés du sommeil, PASSIFLORA COMPOSE 5 granules 3 fois par jour, dans la matinée, dans l’après-midi et vers 19h, à reprendre éventuellement dans la nuit si réveil

Si angoisse avec des symptômes de type boule dans la gorge, envie de pleurer IGNATIA 9 CH 5 granules 2 fois par jour

Si trac d’anticipation, par exemple, peur de sortir dans la rue, peur d’aller dans les magasins, peur de la foule, avec tremblements, impression d’être paralysé par la peur, GELSEMIUM 9 CH 5 granules avant de sortir, à renouveler si nécessaire