TLM, un nouveau rendez-vous : l’homéopathie à la maternité

L’homéopathie est proposée dans de nombreuses maternités; les patientes le demandent et  les sages-femmes s’intéressent à la thérapeutique homéopathique depuis longtemps; en effet, elles ont pour mission d’accompagner les patientes pendant toute  la grossesse, leur accouchement et la période de suites de couches; le recours à des  médicaments homéopathiques pour prendre en charge les petits maux de la grossesse, la préparation à l’accouchement, le déroulement du travail et le post-partum est pour la plupart des sages-femmes une évidence; les sages-femmes sont très conscientes de la singularité de chaque patiente et une thérapeutique, comme l’homéopathie,  efficace, respectueuse de la physiologie, sans danger pendant la grossesse  et individualisée  ne peut que les séduire. Elles ont obtenu le droit de prescrire les médicaments homéopathiques en  2011 (arrêté du 12 Octobre), ce qui permet aux patientes d’être remboursées si les médicaments homéopathiques sont prescrits par une sage-femme, tout comme par un médecin. Les sages-femmes se forment à la thérapeutique homéopathique dans des écoles d’homéopathie ou des diplômes universitaires. Les gynéco-obstétriciens s’impliquent eux-aussi dans cette approche ; dans nos études de gynéco-obstétrique, aucune information n’est donnée sur l’homéopathie; l’apprentissage se fait donc sur le terrain au contact des sages-femmes et des patientes. Actuellement, la plupart des gynéco-obstétriciens ont une « neutralité bienveillante » face à l’homéopathie, laissant aux sages-femmes l’acte de prescription des médicaments homéopathiques dans les situations physiologiques; certains gynéco-obstétriciens ont suivi des formations en homéopathie et vous trouverez dans la vidéo ci-dessous un témoignage d’une de ces gynéco. Cette vidéo a été tournée dans une maternité lyonnaise et reflète bien l’intégration de l’homéopathie dans un service de gynéco-obstétrique.

 

Obstétrique

Le suivi hypermédicalisé des femmes enceintes contribue à mon avis à générer des angoisses de pathologies ; les femmes enceintes sont de plus en plus anxieuses, trop informées, multipliant les visites de grossesse et rarement suivies par un seul professionnel de santé tout au long de leur grossesse.

Ne soyons au moins pas iatrogènes dans nos prescriptions

L’homéopathie respecte la physiologie, n’entraîne pas d’effets secondaires connus et ne présente aucun risque pendant la grossesse comme en témoignent les 2 siècles de prescription de médicaments homéopathiques chez les femmes enceintes.

Les indications

  • Prise en charge des petits maux de la grossesse,
  • Préparation à l’accouchement,
  • Régularisation du travail obstétrical,
  • Préparation à une césarienne,
  • Suites de couches (traumatisme du périnée, troubles de l’humeur…),
  • Accompagnement de l’allaitement maternel,
  • Accompagnement d’une patiente qui ne souhaite pas allaiter.

Les limites

  • Traitement des pathologies de grossesse (Hypertension gravidique, diabète gestationnel, complications thrombo-emboliques, cholestase gravidique..), mais l’homéopathie peut accompagner ces patientes ;
  • Pathologies obstétricales (hémorragie de la délivrance, souffrance fœtale aigue, embolie amniotique ou artérielle pulmonaire..) ;
  • Déclenchement du travail pour cause fœtale ou maternelle (mais l’homéopathie pourra aider les patientes à se préparer à ce déclenchement).