Les médecines dites naturelles sont très à la mode; elles sont souvent associées à des notions de « douceur », « innocuité », mais sont-elles vraiment naturelles et sans danger?
Les patients et les médecins confondent volontiers toutes ces thérapeutiques; on entend « l’homéopathie, c’est des plantes », « je suis soigné en homéopathie » alors que le complément alimentaire pris ne contient pas de médicament homéopathique mais de la phytothérapie, « ne prenez pas d’homéopathie, dit un oncologue, ça peut interférer avec la chimio », ce qui est complètement faux; n’oublions pas que nous médecins, n’avons jamais eu d’information. Essayons d’y voir plus clair.
Avant de voir les différences, quels sont les points communs? L’homéopathie, la phytothérapie et l’aromathérapie sont à la portée de tous; c’est séduisant de pouvoir traiter ses petits symptômes sans être obligé de consulter; de nombreux ouvrages grand public permettent de « se soigner ». Le problème est que certaines thérapeutiques peuvent avoir des risques pour votre santé et qu’il faut un diagnostic précis pour choisir la méthode thérapeutique adaptée.
Dans ce premier article, voyons à partir de quoi sont fabriqués les médicaments homéopathiques et les produits de phytothérapie ou d’aromathérapie.

L’homéopathie consiste à la fin d’un interrogatoire précis à conseiller un ou des médicaments homéopathiques; ces médicaments peuvent être d’origine naturelle ; c’est le cas de 
souches minérales comme la silice, le fer; animales comme l’abeille, la vipère, végétales comme l’arnica des montagnes, l’anémone pulsatille; les médicaments homéopathiques peuvent
aussi être fabriqués à partir de souches chimiques comme des dilutions de cortisone. Toutes les souches ne sont donc pas naturelles.
Les médicaments homéopathiques sont des « médicaments » comme leur nom le précise et ont un statut particulier qui permet en général le remboursement sur prescription par un médecin ou une sage-femme, pour les tubes granules et doses globules unitaires (ex Arnica 9 CH).
La phytothérapie est d’origine uniquement végétale.

Dans l’organisme, le médicament apporté à des doses pondérales donc moléculaires va être métabolisé comme un médicament allopathique (passage hépatique, action d’enzymes)
Le produit issu de la phytothérapie agit comme tout médicament allopathique lorsqu’il est prescrit pour lutter contre des symptômes. D’ailleurs, de nombreuses plantes sont à l’origine de médicaments allopathiques qui exploitent une ou deux molécules essentielles de la plante. Par exemple, la morphine et la codéine sont extraites de l’opium, suc du pavot blanc ; l’aspirine provient du saule blanc, l’atropine de la belladone…

Les préparations phytothérapiques peuvent se présenter sous plusieurs formes : tisanes qui sont la source de la phytothérapie traditionnelle, mais aussi « phytomédicaments » commercialisés en poudres, extraits hydro-alcooliques de plantes fraiches (extraits secs, teinture mère) conditionnés en gélules, comprimés, solutions. La plupart des produits de phytothérapie ont des statuts de compléments alimentaires, sans la sécurité du médicament et ne sont pas remboursés.
L’aromathérapie est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes, essences et huiles essentielles. Une huile essentielle correspond à la fraction odorante volatile extraite des organes sécréteurs d’un végétal par distill
ation à la vapeur d’eau de la plante aromatique. Les agrumes ne donnent pas d’huiles essentielles, mais des essences obtenues par expression à froid. Son principe est donc différent de la phytothérapie qui n’utilise pas que la fraction volatile de la plante. Les huiles essentielles peuvent être administrées par voie respiratoire (diffuseur, inhalation), par voie transcutanée ou par voie orale (gargarismes, gouttes) ou rectale.
Le terme « phyto-aromathérapie » est fréquemment employé illustrant la proximité de ces deux thérapeutiques.
A retenir:
phytothérapie: souches végétales
aromathérapie: souches végétales
homéopathie: souches végétales, minérales, animales , chimiques
Phytothérapie en général compléments alimentaires
Homéopathie: MEDICAMENTS
Les jeûnes-randonnées sont à la mode; chacun a son mot à dire sur le lieu le plus zen, les différents types de jeûne…



ottis cervico-utérin consiste à dépister des lésions du col liées le plus souvent à la présence d’un Papilloma Virus, qui abîme les cellules du col. La prise en charge des lésions pré-cancéreuses a pour but de diminuer l’incidence et la mortalité des cancers invasifs du col de l’utérus ; les cancers du col de l’utérus représentent 2 757 nouveaux cas par an et causent le décès d’environ 1 000 femmes. Ces cancers diminuent depuis plus de 30 ans en France, notamment grâce au dépistage par frottis cervico-utérin.
Faire un frottis, consiste à prélever lors d’un examen gynécologique des cellules du col de l’utérus au niveau de la jonction entre l’endocol (intérieur du col) et l’exocol (extérieur du col); deux techniques sont possibles :
ement des cellules sur lames avec fixation (prélèvement avec une spatule d’Ayre en bois et avec une brosse appelée cytobrush)
appelée cervex-brush)
France continentale en 2011; les polluants organiques mesurés dans l’étude sont le bisphénol A, les phtalates, les pesticides et certains polluants organiques persistants (POP). La quasi totalité des femmes enceintes étudiées présentent dans leur organisme des polluants organiques; 99,6 % ont été exposées à au moins un phtalate à un niveau de concentration quantifiable. La plus forte concentration concerne le DEP, un phtalate utilisé dans les cosmétiques et produits d’hygiène. Le bisphénol A a été retrouvé chez 70% des patientes, avec une imprégnation supérieure chez
les femmes ayant le plus consommé « d’aliments susceptibles d’avoir été en contact avec des matières plastiques ou des résines contenant du BPA comme des aliments pré-emballés dans du plastique ou en boîtes de conserve, vin, eau en bouteille ou en bonbonne », précise l’étude.





Les
