En 2019, Neuf conseils pour être heureux

 

En ce début d’année 2019, voici  neuf conseils pour être heureux et coïncidence (ou pas!!),  rester en bonne santé:

1)Faites vous plaisir en mangeant du bio, en mangeant équilibré, en cuisinant,  en recherchant les légumes oubliés, en variant vos plats,  en préparant des plats colorés très riches en anti-oxydants comme dans la pratique ayurvédique

2)Faites vous plaisir en ayant une activité physique (et pas forcément sportive) régulière; redécouvrez le plaisir de la marche, découvrez la marche afghane, qui est une marche basée sur la respiration

3)Faites vous plaisir en découvrant la cohérence cardiaque, qui permet de gérer le stress

4)Faites vous plaisir en riant: vous pratiquerez la rigolothérapie et découvrirez ses bienfaits

5)Faites vous plaisir en faisant des mandalas , ces dessins colorés qui permettent de se recentrer : c’est de l’art-thérapie!

6)Faites vous plaisir en écoutant de la musique, en chantant, en pratiquant un instrument: c’est de  la musicothérapie !

7)Faites vous plaisir en recevant des amis: le lien social et la solidarité sont des valeurs sûres

8)Faites l’amour et prenez-y du plaisir, ça aussi, c’est une valeur sûre!

9) Enfin, arrêtez d’avoir peur, n’écoutez pas tous ces messages alarmants, qui commencent par « attention », « danger », « surtout ne faites pas »… Faites ce qui vous plait, ce que vous ressentez comme juste, en  respectant votre corps et votre esprit , et en étant bienveillant vis à vis de vous et des autres…

 

BELLE ANNEE 2019

Cancers: pas toujours une fatalité…

 

 

Le rapport du Centre International  de Recherche sur le Cancer (CIRC) publié fin Août 2018 est clair: plus de 40% des cancers sont liés au mode de vie et à l’environnement

Il s’agit d’une étude financée par l’Institut National du Cancer (InCa) et réalisée par le CIRC et la collaboration de 70 experts français de recherche et santé publique.

13 facteurs de risque ont été étudiés: sans surprise, les 4 gagnants sont des facteurs de mode de vie qu’on peut modifier:  le tabac, l’alcool, l’alimentation déséquilibrée et le surpoids (et obésité), soit  38.8% de cancers évitables.

A la suite de ce rapport, les recommandations sont:

-ne pas fumer

-ne pas dépasser 2 verres de vin par jour avec des jours sans boire d’alcool ou 10 verres de vin par semaine

-manger équilibré , soit 5 portions de fruits et légumes par jour (400-500g), consommer des produits céréaliers complets non raffinés, 2 laitages, pas plus de 500 g de viande rouge par semaine, pas plus de 150 g de charcuterie par semaine

-surveiller son poids régulièrement

-avoir une activité physique de 30 minutes quotidiennement

-allaiter son enfant si possible exclusivement 6 mois

Un beau programme facile à suivre pour l’année 2019… (à part l’allaitement!)

 

La douleur, un problème mondial « Self Care Be Your Best »

Il s’agit toujours des résultats de l’ enquête remarquable « Self Care Be Your best »

Rappelons que l’enquête a été commandée par Sanofi Santé Grand Public et mise en œuvre par Ipsos dans neuf pays (Etats-Unis, Mexique, Brésil, France, Italie, Allemagne, Russie, Australie et Japon) auprès de 18090 personnes de plus de 18 ans; l’échantillon national est représentatif en termes de sexe, âge, profession et région.

-Les maux de tête

22% des personnes dans le Monde ont eu mal à la tête au cours des 12 derniers mois. Seulement 2/5 ont été renseignés sur les traitements possibles. Les personnes ayant des enfants ont plus souvent mal à la tête que celles sans enfants (CQFD!!)

Globalement, les personnes se sont plus automédiquées pour les maux de tête que pour tout autre problème de santé.

-Les douleurs abdominales

63% déclarent avoir souffert de douleurs abdominales au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Les moins de 35 ans ont plus de douleurs abdominales que les plus de 60 ans.

Les douleurs menstruelles

60% des femmes souffrent de douleurs menstruelles et 22% connaissent mal les traitements possibles

-le mal de dos

55%, plus de la moité des adultes dans le Monde ont mal au dos au moins une fois par mois.

Les femmes souffrent plus de douleurs dans le dos que les hommes (83%/74%)

28% des patients ont consulté directement un médecin pour leur mal de dos et presque 8/10

se sont vues prescrire un médicament.
74% ont été gênées par des douleurs de dos au travail au cours des 12 derniers mois;

30% des patients déclarent ne pas pouvoir remédier à leurs douleurs abdominales ou douleurs du dos sans consulter un professionnel de santé.

A retenir: la douleur est une problématique mondiale, fréquente.
Les douleurs abdominales et douleurs de dos concernent plus de la moitié de la population des neuf pays interrogés.

La réponse médicale n’est pas toujours adaptée et l’auto-médication est courante.

Unis dans le Monde devant les petits maux au quotidien …

Une enquête remarquable « Self Care Be Your best » donne un arrêt sur image à propos des petits maux au quotidien et de l’auto-médication dans le Monde.

L’enquête a été commandée par Sanofi Santé Grand Public et mise en œuvre par Ipsos dans neuf pays (Etats-Unis, Mexique, Brésil, France, Italie, Allemagne, Russie, Australie et Japon) auprès de 18090 personnes de plus de 18 ans; l’échantillon national est représentatif en termes de sexe, âge, profession et région.

Comme prévu, 97% de ces populations souffrent au moins une fois par an de petits maux, comme les rhumes, les maux de tête, les problèmes digestifs, le stress et les troubles du sommeil.

Le stress est le problème le plus courant: 26% de la population une fois par semaine et 14% jusqu’à 3 fois par semaine.

Ces petits maux ont un impact:

26% des employés ont été obligés de prendre un jour de congés maladie au cours du dernier mois en raison d’un petit problème de santé; ce sont les allemands qui prennent le plus de congés maladie par mois (en moyenne 5,6 jours ).

-dans touts les pays, le stress a l’impact le plus significatif au travail: 72% des patients souffrant du stress chaque semaine disent que cela a un impact sur leur humeur au travail

-une personne sur 5 ayant rencontré des problèmes de stress ou de troubles du sommeil est allée consulté sur internet plutôt que de demander conseil à un pharmacien

-90% des personnes interrogées pensent pouvoir traiter un rhume sans consulter alors que seulement 54% disent pouvoir gérer leur stress ou leurs troubles du sommeil sans consultation.

A retenir: les petits maux au quotidien sont un problème mondial qui impacte sur la qualité au travail.

Les patients « se débrouillent » en consultant internet pour tenter de résoudre leurs problèmes, sans toujours avoir recours à un professionnel de santé, ce qui ouvre le champ à l’auto-médication.

365 La cohérence cardiaque pour tous, ludique et efficace

La cohérence cardiaque fait partie des pratiques psycho- corporelles; elle est simple à pratiquer et  non coûteuse .

Je vous incite à la pratiquer régulièrement pour en obtenir tous les bénéfices et pouvoir vous en servir efficacement en cas de nécessité; amusez-vous à la pratiquer avec vos enfants, dans des réunions, dans les transports en commun. Je la conseille en particulier aux personnes en traitement pour un cancer qui pourront utiliser cette méthode facilement en salle d’attente, pendant les séances de radiothérapie, en cas de stress…

Le principe de la cohérence cardiaque

Le cœur a une fréquence cardiaque qu’on repère par le pouls; par exemple, un sportif a un cœur qui bat autour de 50 battements par minute; le commun des mortels a un cœur qui bat autour de 80 battements par minute et en cas de stress ou d’activité sportive, le  cœur s’accélère parfois jusqu’à 150 battements par minute.

mais cette fréquence n’est pas stable; le cœur ralentit et accélère en permanence; la fréquence est variable et pour 4 battements par minute, la distance séparant deux battements n’est jamais identique; on appelle cela la « variabilité cardiaque »; plus cette variabilité est grande, plus l’état de santé est bon. On sait en effet, que cette variabilité s’abaisse avec l’âge, les maladies chroniques, le stress, l’angoisse, la dépression , la fatigue, la consommation tabagique, le manque de sommeil, le surpoids, la sédentarité..

Les facteurs qui augmentent la variabilité cardiaque sont les pratiques psycho-corporelles, comme la méditation, le yoga, le Qi Gong, la prière,  mais aussi une bonne hygiène de vie avec la pratique d’un exercice physique régulier, une alimentation équilibrée, une sexualité épanouie, …

Cette variabilité cardiaque est le témoin d’une bonne adaptabilité du cœur, sous la dépendance du système nerveux autonome  qui comprend deux parties:

1) le système sympathique prévu pour s’adapter aux situations de stress et utilisant l’adrénaline; devant un évènement stressant, le  cœur s’accélère, pour apporter oxygène aux muscles et pouvoir se sauver.

2) Le système parasympathique lui, calme le système, et permet la relaxation; il est véhiculé par le nerf vague et utilise l’acétylcholine.

La cohérence cardiaque est une pratique consistant à rythmer les mouvements du  cœur avec la respiration. En contrôlant la respiration, on peut contrôler son cœur ; par exemple, lorsque l’on a peur, spontanément, on bloque sa respiration et on se met en alerte; lorsque le danger passe, on souffle (on expire) , et on relâche la pression.

Lorsque l’on inspire, le cœur accélère, car le frein (système parasympathique) est inhibé. Lorsque l’on expire, le cœur ralentit.

La pratique de la cohérence cardiaque:

positionnez-vous assis dans un endroit calme; mettez sur you tube, un exercice de cohérence cardiaque qui va vous donner le rythme; inspirez sur 5 secondes, expirez bouche semi-ouverte sur 5 secondes, ce qui fait un cycle de 10 secondes; Faites cela 6 fois, ce qui fait une minute; ce cycle de 6 respirations par minute  fait rentrer le cœur en « résonance ». C’est ce qu’on appelle l’état de « Cohérence cardiaque »

Cet état est donc volontaire, temporaire

Les bienfaits de la cohérence cardiaque

-Ses effets immédiats et brefs

sensation d’apaisement et de calme, le cerveau et le cœur ralentissent; la sérénité s’installe

-Effets qui persistent quelques heures après la séance:

Baisse du cortisol, hormone du stress, augmentation de la DHEA (déhydroépiandrostérone, hormone dite de « jouvence », augmentation des Immunoglobulines A salivaires (renforcement immunitaire), augmentation de la secrétion d’ocytocyne, qui renforce le lien d’attachement aux autres, augmentation du facteur natriurétique (qui baisse la tension artérielle), augmentation des ondes alpha cérébrales qui favorisent la mémorisation, l’apprentissage , action favorable sur de nombreux neuro-médiateurs dont la dopamine (hormone du plaisir) et la sérotonine (hormone qui joue un rôle sur la prévention de la dépression et de l’anxiété), réduction de la perception du stress et d’autres émotions désagréables comme la colère.

-Effets à long terme

Ils ne sont obtenus qu’en cas de pratique régulière des exercices et apparaissent en moyenne 7 à 10 jours après des exercices quotidiens; ils durent plusieurs semaines après l’arrêt de la pratique

3 fois par jour 6 cycles de respiration pendant 5 minutes: d’où le terme de 365

Diminution de l’hypertension artérielle, de l’anxiété et de la dépression

Meilleur contrôle de la régulation du sucre, réduction du périmètre abdominal

Meilleure récupération à l’effort

Meilleure tolérance à la douleur et diminution de la douleur en particulier pour les migraines, névralgies, sciatiques

Meilleure capacité de mémorisation et de concentration

Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité

Diminution de l’inflammation chronique

Vous êtes convaincus, alors dès demain pensez cohérence cardiaque 365

pour en savoir plus

Cohérence cardiaque 365  Dr David O’Hare

Editions Thierry Souccar, 2012

Rapport australien et homéopathie: mais où est passé le premier rapport?

rapport australien

Le contexte: le contexte international est celui de levée de boucliers contre l’homéopathie: pour les plus softs, elle est « inefficace », « comparable au placebo », « au mieux efficace comme un super placebo » et pour les plus hards « dangereuse pour les patients », « relevant du charlatanisme comme les médecins qui prescrivent des médicaments homéopathiques »

Sans vouloir crier au complot, il y a cependant des évènements « bizarres » qui peuvent laisser penser à une réelle volonté de nuire à l’homéopathie.
C’est l’exemple du désormais célèbre « rapport australien »

Le NHMRC (National Health and Medical Research Council – Conseil national de la santé et de la recherche médicale) est le principal organisme de financement de la recherche médicale en Australie, il a été créé pour élaborer et maintenir des normes de santé.
En Mars 2015, il publie un rapport aux conclusions très négatives vis à vis de l’homéopathie et repris dans la presse dans le monde entier comme preuve scientifique que l’homéopathie ne fonctionne pas.

Dans les points principaux, cette étude australienne laisse entendre qu’il y a un danger à se soigner avec l’homéopathie. Cette affirmation est anti scientifique : même les anti-homéo disent que  les médicaments homéopathiques sont connus pour leur innocuité et leur très bonne tolérance (puisqu’ils sont placebo pour eux!)

Une stratégie thérapeutique basée sur l’homéopathie conduit souvent à diminuer la prise de médicaments à effets secondaires comme l’a montrée l’étude épidémiologique EPI 3.

Dès cette publication, le HRI (Homeopathy Research Institute) présidé par Rachel Roberts, s’est mobilisé afin d’apporter toute la lumière sur cette affaire.

Ils ont ainsi, avec l’aide d’avocats, découvert qu’un premier rapport de grande qualité scientifique et en faveur de l’homéopathie avait été rédigé en 2012 mais rejeté par le NHMRC, qui a commandé la rédaction d’un second rapport, celui publié en 2015.

Depuis quelques jours, HRI et 4H diffusent une vidéo retraçant cette histoire, ainsi qu’une pétition «  release the first report » dont l’objectif est de rendre public le premier rapport favorable à l’homéopathie.

Allez voir la vidéo; elle est convaincante et signez la pétition pour « retrouver »  ce premier rapport

 

 

B A BA de l’homéopathie n°6.2 : Les terrains, les modes réactionnels

Un conseil: Relisez l’article n°6.1 avant de lire ce nouvel article

Les modes réactionnels chroniques  sont un nouvel aspect du terrain.

Il est parfois appelé « diathèse »; il s’agit de la réaction différente de l’organisme en fonction d’une agression identique.

Par exemple, le même virus de la grippe attaque le monde entier: certaines personnes vont avoir  40 de fièvre 48 heures puis tout rentre dans l’ordre rapidement; d’autres vont avoir 37°8, mais vont rester fatigués un mois après. certains vont d’emblée faire une pneumopathie, d’autres auront seulement le nez qui coule, d’autres vont tousser. D’autres encore ne vont faire aucun symptôme : soit ils n’ont pas contracté le virus , ce qui est peu probable vu la contagiosité, soit leur immunité a fait qu’ils ont très rapidement éliminé le virus avant d’avoir de symptômes.

C’est cette différence de réaction entre les personnes que nous appelons mode réactionnel et qui fait partie du terrain. En fonction du mode réactionnel, nous avons tendance à faire des pathologies différentes et à réagir à une agression de façon différente.

Nous distinguons plusieurs modes réactionnels chroniques (qui s’appliquent à des pathologies chroniques)

-le mode réactionnel psorique: réaction explosive, alternance des manifestations pathologiques , récupération puis récidive, changement de localisation, fréquence des démangeaisons , tendance cyclothymique

exemple: terrains allergiques qui peuvent faire de l’asthme, de l’eczéma

-le mode réactionnel tuberculinique: fatigabilité, évolution cyclique mais sans phase de réelle bonne santé, tendance aux infections ORL dans l’enfance et l’adolescence, ganglions fréquents, petite capacité digestive, nombreuses intolérances alimentaires, hyperémotivité

On voit bien qu’actuellement, ce terrain se développe et est très fréquent

exemple: sujets qui font des angines à répétition

-le mode réactionnel sycotique: manifestations insidieuses, lentes, évolution linéaire vers l’aggravation longue convalescence, apparition de petites tumeurs en général bénignes, écoulements chroniques purulents,   infiltration des tissus, rétention hydrique, intolérance à l’humidité,  tendance obsessionnelle

exemple: personnes qui ont tendance à faire des polypes dans différents organes

-le mode réactionnel luétique: vieillissement accéléré , évolution irrégulière et imprévisible, aggravation nocturne, pathologies sclérosantes, ulcératives, complications osseuses, neurologiques; comportement hors norme, marginal, insolite.

exemple: accidents vasculaires cérébraux ischémiques suite à une intoxication tabagique

Conclusion: nous ne naissons pas égaux; l’hérédité nous apporte des éléments de notre constitution (morphologie, comportement) et de notre mode réactionnel; les agressions (pollution, infections par des virus ou bactéries, évènements traumatiques ) influent aussi sur notre terrain; « acquis » et « inné » ont chacun leur poids dans la survenue des maladies, leur mode de révélation, leurs complications éventuelles  et la capacité que nous avons à en guérir

 

Pour connaître la suite: 6.3  les relations entre constitution et modes réactionnels

6.4 Comment modifier un terrain

 

 

Appel aux professionnels de santé

Bonjour,

je suis heureuse de constater chaque semaine que mon blog est visité régulièrement et qu’il l’est de plus en plus par des professionnels de santé, médecins, pharmaciens, sages-femmes.

Aussi, j’ai décidé de créer un espace qui nous permettra entre professionnels de santé de converser sur la prise en charge globale des patients, les indications et les limites des traitements homéopathiques.

L’objectif est de pouvoir  faire bénéficier ces professionnels de santé de mon expérience en tant que gynéco-obstétricienne et homéopathe et d’échanger sur nos pratiques.

Si vous êtes professionnels de santé, intéressés par cette nouvelle rubrique, je vous invite à nous rejoindre dans l’espace réservé , en me demandant grâce au  formulaire de contact un mot de passe.

A bientôt sur cet espace professionnel pour le plus grand bien de nos patients

Homéopathie, phytothérapie, aromathérapie: ne pas confondre (3)

Naturel ne signifie pas sécurisant; nous médecins, devons veiller à la non-dangerosité des produits ou médicaments que nous conseillons; nous appelons cela l’innocuité.

L’homéopathie ne présente aucun danger ; en deux siècles d’existence, aucun décès n’a pu être déploré suite à l’utilisation de médicaments homéopathiques.

Des effets secondaires sont parfois décrits mais qui relèvent d’une réaction particulièrement importante de l’organisme au médicament judicieusement prescrit et  n’entraînent aucun danger vital.

La phytothérapie est connue comme étant potentiellement toxique.
Dans l’histoire, nombreux sont les criminels qui ont utilisé des plantes pour tuer femme, mère ou ennemi

mortier

5% des intoxications seraient liées à des plantes   (Les intoxications signalées aux centres antipoison français en 2006  La revue du praticien, 2008, vol 58 : 825-831)

La pratique de la phytothérapie  nécessite donc une parfaite connaissance des posologies à prescrire.

L’aromathérapie est, elle aussi, potentiellement dangereuse : elle peut provoquer des effets potentiellement graves si la posologie et la durée de prise ne sont pas respectées ; il existe des risques d’allergie, mais aussi de photosensibilisation (risque de coups de soleil avec les huiles essentielles de bergamote, citron, mandarine..) ; l’aromathérapie est contre-indiquée en cas branche de romarind’insuffisance rénale et certains produits comme les terpènes sont toxiques pour le rein; la toxicité  neurologique est possible  avec risque de convulsions comme par exemple avec l’huile essentielle d’eucalyptus, de girofle, de niaouli, de romarin et cette liste n’est pas exhaustive.. Les précautions d’emploi sont très nombreuses: l’aromathérapie est à utiliser avec une extrême prudence chez les femmes enceintes surtout dans les trois premiers feuilles d'eucalyptusmois de la grossesse (les huiles essentielles contenant des cétones sont abortives à forte dose, comme l’huile essentielle d’eucalyptus, de menthe poivrée, de sauge…) , les nourrissons, personnes allergiques et même chez les animaux. L’huile essentielle de cyprès est déconseillée chez les patients soignés pour un cancer de prostate ou en cas de mastose. Les huiles essentielles contenant des phénols sont dangereux pour le foie à haute dose (aneth, citron, cypres, pin etc…) Les huiles essentielles riches en monoterpènes (cyprès, sapin, pin ou genévrier) sont toxiques pour les reins.

Flacons vides avec étiquette toxique

Je suis atterrée de voir les produits d’aromathérapie dans les grandes surfaces (et même certaines librairies!) sans mise en garde…

 

dessin d'un bloc-note

A retenir

Homéopathie: innocuité

Phytothérapie et aromathérapie: prudence, demandez conseil à votre pharmacien, médecin , attention à l’auto-médication