Homéopathie , un traitement qui a du nez!

Le virus qui nous touche actuellement donne quelques symptômes inhabituels. Parmi eux, l’anosmie. ou perte d’odorat est une disparition brutale de l’odorat. Dans les symptômes du Covid 19, elle ne s’accompagne pas d’obstruction nasale, mais peut être associée à une perte du goût ou agueusie.

Pour certains médecins référents, il s’agirait d’un symptôme capable de différencier la grippe saisonnière du syndrome du Covid 19:

Une étude européenne a retrouvé plus de 80% de cas de modifications de goût ou d’odorat chez 417 patients .

Cette anosmie arriverait plus souvent chez des sujets jeunes et l’évolution des patients ayant eu une anosmie serait plus favorable.

L’anosmie peut être isolée ou être associée aux autres signes classiques du Covid 19, fièvre, fatigue, toux, courbatures.

Les recommandations sont d’éviter de mettre du sérum physiologique ou autre produit dans le nez pour éviter la dissémination du virus, d’autant qu’il n’y a pas d’obstruction nasale donc pas besoin d’humidifier le nez. Ne pas utiliser non plus d’anti-inflammatoires ou de cortisone même localement.

Alors que peut-on faire?

En l’absence de signes de gravité une hospitalisation, des médicaments homéopathiques peuvent être prescrits en cas d’anosmie, l’objectif étant d’améliorer le fonctionnement de l’organisme de façon globale et que le symptôme disparaisse ainsi rapidement . Les symptômes mentionnés dans la description des médicaments ne sont pas obligatoires pour la prescription qui repose sur  un faisceau d’arguments   .

PULSATILLA : variabilité de tous les symptômes et de l’humeur . Toux sèche. Frissons . Bouche sèche. Absence de soif, fatigue. les symptômes sont aggravés par la chaleur

PHOSPHORUS: constitution longiligne, fatigabilité, sécheresse nasale, toux sèche, irritante épuisante, soif importante, anxiété, aggravation le soir

NATRUM MURIATICUM  sécheresse de la bouche avec soir insatiable , toux sèche irritante

BELLADONNA: fièvre, céphalées battantes , langue sèche et enflée, soif intense, gorge sèche et douloureuse, avec douleurs en avalant, enrouement, toux sèche aggravée le soir et la nuit

Un conseil auprès d’un pharmacien ou d’un médecin homéopathe est pertinent car le choix du médicament homéopathique repose sur un faisceau de symptômes et sur l’étude du terrain du patient (sa morphologie, ses antécédents)

Vous pouvez bénéficier d’une téléconsultation par un médecin homéopathe en choisissant un médecin sur la liste du Syndicat National des Médecins Homéopathes Français     https://www.snmhf.net

Tout sur la Toux

Merci à Geluck, dont je suis fan.

 

Je ne suis que gynécologue, mais bien évidemment, le contexte actuel me fait réviser mes basiques, en particulier la toux.

La toux est une réaction de défense de l’organisme. Elle est définie par l’expiration brusque et sonore de l’air contenu dans les poumons provoquée par une irritation des voies respiratoires. Physiologique, elle doit être respectée.

Nous toussons quand nous avalons de travers, nous toussons quand il y a de la pollution , nous toussons quand un agent infectieux viral ou bactérien irrite les voies aériennes

Il existe cliniquement plusieurs formes de toux, les  toux aigues durant moins de 3 semaines et consécutives à un agent allergique , infectieux ou irritatif local et les toux chroniques qui doivent faire rechercher une cause plus grave (bronchite chronique, cancer, reflux gastro-intestinal, certains médicaments)

La toux sèche, ou toux irritative, se reconnaît par l’absence de crachats . Elle est irritante, fatigante, aussi bien nocturne que diurne.

La toux grasse se traduit par des expectorations de mucosités. La toux peut être mixte, grasse le jour, sèche la nuit ou encore commencer par une toux sèche qui se complique en toux grasse par exemple lorsqu’une infection virale , comme une trachéite se complique en pneumopathie bactérienne

Quelques exemples de médicaments prescrits en 9 CH par exemple 5 granules 2 à 3 fois par jour

BRYONIA : toux sèche provoquée ou aggravée par le moindre mouvement, sécheresse des muqueuses et soif vive. Toux douloureuse, qui peut s’accompagner de douleurs sternales; Si fièvre, elle est d’installation progressive

DROSERA: toux sèche avec accès nocturnes, en étant couché. La respiration peut être sifflante

STICTA PULMONARIA: toux sèche incessante, fatigante avec muqueuse du nez sec, sensation d’obstruction de la racine du nez

COCCUS CACTI: chatouillement laryngé, avec toux quinteuse ramenant du mucus filant, visqueux, surtout au réveil et vers 23 heures. Toux calmée par une gorgée d’eau froide

IPECA : toux grasse entraînant des vomissements, hypersalivation

ANTIMONIUM TARTARICUM Toux productive, expectoration difficile

Et la toux du Covid 19?  Elle fait partie des principaux symptômes avec la fièvre, la fatigue et les courbatures.L’OMS rapporte dans une étude portant sur plus de 50000 chinois,  une fréquence de 68% de patients signalant une toux sèche.33% présentent des expectorations.
Le médicament homéopathique a pour but de diminuer l’intensité et la durée des symptômes. Il a sa place lorsque qu’une hospitalisation n’est pas indiquée car l’état clinique n’est pas inquiétant. Les caractéristiques de la toux rapportée par les patients font souvent prescrire Bryonia par les médecins homéopathes.

Rappelons que les facteurs imposant l’appel au 15 sont la détresse respiratoire, c’est à dire la difficulté à respirer, avec le souffle court, une aggravation importante de la toux, ce qui peut traduire une infection pulmonaire et nécessité une aide respiratoire.

En cas d’inquiétude sans critère de gravité, il est recommandé d’appeler son médecinSi le médecin rassure après une consultation ou une téléconsultation, la prise d’un traitement homéopathique est possible. Le pharmacien peut aussi conseiller en fonction du type de toux.

OUI, il existe des médicaments  efficaces en cas de toux autre que le paracetamol!

Coronavirus et homéopathie, c’est quoi le problème?

Le contexte

Nous  nous trouvons face à une pandémie liée à un virus pour lequel aucun vaccin n’existe, ni traitement validé.

Les formes cliniques sont variables, allant d’une forme asymptomatique à une pneumopathie sévère en passant par le  simple rhume , un syndrome grippal, une toux. Comme si le virus ne se comportait pas pareil chez tout le monde. En homéopathie, c’est ce qu’on appelle le terrain. Ce terrain est lié à la génétique, et aussi à des facteurs de risque personnels,  comportementaux ou environnementaux (tabac, surpoids, âge,  maladie chronique comme le diabète, les pathologies cardio-vasculaires, le cancer, mais aussi la pollution..)

Les anti-inflammatoires et les corticoïdes sont officiellement contre-indiqués car baissant l’immunité. Entre nous, je suis heureuse que ces informations circulent enfin alors que les anti-inflammatoires sont connus comme baissant l’immunité locale au niveau de l’arbre bronchique depuis bien longtemps, comme en témoigne l’étude publiée en 2018 par une équipe danoise * Il faudra nous en rappeler même après le coronavirus!

*Basille D, Thomsen RW, Madsen M et al  Non-steroidal anti-inflammatory drug use and clinical oucomes of community-required pneumonia. Am J Respir Crit Care Med 2018. doi: 10.1164/rccm.201802-0229LE

Alors quel risque à tenter de contrôler les symptômes en prenant des médicaments homéopathiques? Quel danger? Au pire, comme disent nos détracteurs, ça ne servira à rien!

Pour faire simple, où est la  place de l’homéopathie dans cet épisode viral?

-En préventif, aucun protocole homéopathique n’a fait la preuve de son efficacité.

La meilleure façon de  ne pas être malade  est de ne pas rencontrer le virus

Suivez IMPERATIVEMENT  les conseils de « mesures barrières » diffusés sur toutes les ondes: confinement, lavage fréquent des mains, distance sociale et si nécessaire, espace  minimal de 1 mètre entre les personnes, port de masque, de gants…

L’homéopathie N’EST PAS UN VACCIN.

En complément de ces MESURES BARRIERES INDISPENSABLES et NON NEGOCIABLES,  une consultation chez un médecin homéopathe ou un pharmacien peut être intéressante si vous présentez des facteurs de risque pour avoir un traitement adapté individualisé.

-En curatif, il y a clairement une place pour l’homéopathie au début de l’infection si des symptômes discrets apparaissent

Une fièvre , une toux sèche, une fatigue, des courbatures, des migraines, des irritations de la gorge, chaque symptôme peut correspondre à la prescription d’un médicament homéopathique adapté au symptôme.

Son objectif: aider l’organisme à mieux fonctionner et contribuer à une guérison plus rapide. L’homéopathie ne met jamais la vie des personnes en danger, à condition d’en respecter le s indications et les limites. Tout comme le paracetamol, le médicament homéopathique n’est pas le traitement adapté pour une détresse respiratoire, qui nécessite une hospitalisation

Toute difficulté respiratoire, fièvre très élevée ou toux qui s’aggrave doivent conduire à appeler le 15. Tout autre symptôme qui inquiète doit conduire à appeler le médecin traitant qui donnera la conduite à tenir et si la réponse est « prenez du paracétamol », en complément, un traitement homéopathique est indiqué.

Alors, s’il vous plait, NE VOUS AUTO-MEDIQUEZ PAS si vous êtes inquiets. Demandez conseil au pharmacien, au médecin. Ils sont seuls capables de vous dire si des médicaments homéopathiques peuvent être indiqués et quels médicaments sont les plus indiqués. Mais ne vous privez pas non plus de ces traitements…

 

La dinde de Noël et l’homéopathie, un conte moderne

Il était une fois dans un élevage industriel des dindes qui en raison du stress, se blessaient lors du transport; les éleveurs étaient bien ennuyés car les traumatismes créaient des hématomes qui entraînaient une augmentation d’acide lactique dans les muscles et rendaient la viande impropre à la consommation. Pas le moindre médicament conventionnel  à donner, les antibiotiques, les anxiolytiques ne pouvant pas être administrés à des dindes comestibles.

Ils allèrent chercher conseil vers des vétérinaires homéopathes leur demandant une solution.

« pas de problème, nous avons les médicaments qu’ils vous faut et nous pourrions même faire une étude randomisée ; qu’en dites vous? »

Ainsi fut fait

L’étude intitulée « essai de prévention homéopathique des hématomes à l’abattoir chez la dinde »  fut menée en 1997 dans douze élevages différents de la Drôme; les médicaments homéopathiques étaient administrés chaque jour dans l’eau de boisson pendant les 3 jours précédant l’abattage, à l’insu des dindes!

2 protocoles ont été testés:

ARNICA 9CH (hématomes, ecchymoses), NUX VOMICA 9 CH (stress)  versus placebo

ARNICA 9 CH, NUX VOMICA 9 CH et GELSEMIUM 9 CH (trac) versus placebo

1200 dindes ont été abattues et les résultats ont montré la supériorité significative  des traitements homéopathiques comparées au placebo dans la diminution des hématomes alaires et surtout, les résultats étaient significativement améliorés dans le groupe qui recevait GELSEMIUM 9 CH en plus des deux autres médicaments homéopathiques.

Cette étude montrait clairement  l’efficacité des médicaments homéopathiques par rapport au placebo dans la prévention des hématomes alaires chez la dinde en élevage.

« Allons porter cette bonne nouvelle au monde entier », dirent les homéopathes

Je pris donc la parole lors d’un congrès de pharmacologie pour présenter cette étude à des pharmaciens et des médecins sceptiques et ironiques.

La réflexion la plus saugrenue que j’entendis a été de la bouche d’une pharmacologue qui ne pouvait accepter l’idée que l’homéopathie fonctionnait

« mais madame , nous ne sommes pas des dindes », me dit-elle..

J’avoue avoir eu un gros doute.

Ainsi se finit l’histoire des dindes en élevage qui bien malgré elles, montrèrentl’efficacité de l’homéopathie.
Pensez-y lorsque vous consommerez ce met pour le réveillon; si la viande est bio, peut-être que cette dinde a été soignée préventivement par homéopathie!

Joyeux Noël à tous

 

Bruchert K, les hématomes à l’abattoir ches la dinde, essai de prévention homéopathique

Thèse vétérinaire, EVNL, Université Claude Bernard, Lyon 1, 1997

Sous la responsabilité du Dr Jacquemine Vialard, Maître de conférences, Service de Pathologie infectieuse

Homéopathie encore et toujours

L’annonce du déremboursement de l’homéopathie dans un contexte de dénigrement et de désinformation a des effets positifs; comme toujours en période de crise, la solidarité se manifeste, les minorités se rassemblent.

Si vous voulez comprendre ce qui a conduit à une telle situation et les irrégularités, jetez un petit coup d’œil au livre édité chez Flammarion de Valérie Lorentz Poinsot, directrice des laboratoires Boiron  qui retrace la saga de ce déremboursement programmé ; les bénéfices de la vente du livre sont reversés à l’association Mon Homéo Mon Choix

Un premier constat à l’issue de cet épisode: pas de diminution des consultations  parmi les homéopathes que je rencontre régulièrement.

un deuxième constat: j’ai été encore plus sollicitée pour intervenir dans des congrès . Je suis intervenue au  congrès de la 14è journée mondiale de soins palliatifs le 11 octobre à Lyon où j’ai pu parler à un public de soignants attentif de la place de l’homéopathie pour accompagner la fin de vie; l’association française des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire m’a demandée d’intervenir le dimanche 13 Octobre pour parler des médecines complémentaires et de l’homéopathie comme accompagnement de cette pathologie grave.

Autre constat: les soirées « Santé Vous Libre » organisées par le collectif Mon Homéo Mon Choix font salle pleine dans toute la France; elles permettent d’échanger autour des valeurs de l’homéopathie et du respect de la physiologie et d’entendre des témoignages forts sur l’efficacité de l’homéopathie dans les pathologies de l’humain et de l’animal.
Mercredi 13 Novembre, à Lyon, Christine Filliat , vétérinaire et spécialisée en élevages industriels porcins, avicoles et bovins  a parlé de son quotidien et de la façon dont elle traitait en homéopathie pour éviter des médicaments toxiques chez l’animal ; elle s’est amusée de l’effet placebo chez les porcs, elle qui ne traite pas de façon individuelle, ne fait pas d’interrogatoire  et donne l’homéopathie dans l’eau de boisson.

Une députée Blandine Brocard, députée de la 5è circonscription du Rhône a expliqué pourquoi elle n’était pas favorable au déremboursement de l’homéopathie; il faut du courage en politique ; et bien, elle en a et elle le prouve .http://www.blandinebrocard.com/faut-il-derembourser-lhomeopathie/

Au total, des opportunités, des rencontres, une mise en mouvement de tous les acteurs , patients, professionnels de santé et politiques convaincus de l’utilité de l’homéopathie en santé .

Merci finalement aux 124 de la Tribune du Figaro https://dochomeogyneco.com/2018/03/26/retour-au-moyen-age-il-faut-bruler-les-homeopathes/ ,qui, bien malgré eux,  ont permis que l’homéopathie soit enfin dans la lumière qu’elle mérite.

 

 

REMBOURSEMENT DU MEDICAMENT HOMEOPATHIQUE : UN SURSIS

Le 10 Juillet, la ministre de la Santé, madame Agnès Buzin, annonçait sans surprise le déremboursement programmé du médicament homéopathique.

Sans surprise, puisqu’elle avait annoncé qu’elle suivrait l’avis de l’HAS et que politiquement, elle ne pouvait pas se désavouer.

La surprise est venue du calendrier; une diminution du taux de remboursement à 15% en 2020 et un arrêt en 2021.

Ce sursis va être précieux:

-L’année 2020 va permettre aux patients de prendre conscience de cette évolution-révolution que va être le déremboursement complet; j’ai encore des patients quotidiennement qui ne sont pas au courant ou qui n’ont pas perçu les sommes qu’ils auraient à débourser pour continuer à se soigner par homéopathie. Beaucoup n’ont pas encore signé la pétition qui se poursuit

-L’année 2020 va permettre à des médecins, députés, personnes influentes, qui n’étaient pas forcément convaincus de l’intérêt de l’homéopathie de prendre position pour une vraie réflexion de politique de santé; supprimer les médecines complémentaires peut être délétère et pose la question d’une dictature médicale organisée, sans réelle démarche participative.

-L’année 2020 va nous permettre de montrer à nos détracteurs toutes les études qui existent en fondamental et qui prouvent qu’il peut se passer quelque chose physiquement en-dessous du fameux nombre d’Avogadro et que tout n’est pas moléculaire.
J’ai choisi aujourd’hui de vous citer  une de celles du Pr Demangeat. La conclusion de ses nombreuses recherches, faites par Résonance Magnétique Nucléaire est sans équivoque : lorsque des très hautes dilutions   de silice, de manganèse, d’histamine sont placées  dans du solvant, il y a bien  des modifications physiques du solvant  liées à des nanostructures,  et ce,  bien en-deça de la 12 CH, c’est à dire du nombre d’Avogadro.

-En 2020, les complémentaires santé vont avoir le temps de préparer des contrats adaptés aux personnes qui se soignent (lorsque c’est indiqué) par homéopathie; j’ai discuté  avec des directeurs de complémentaires santé: leurs adhérents , qui , en plus de la médecine conventionnelle, font  confiance pour leur santé aux médecines complémentaires , (homéopathie, acupuncture, ostéopathie par exemple), sont plus actrices de leur santé, plus axées sur la prévention (ce qui est très logiquement protecteur contre les maladies chroniques) et consomment moins de médicaments allopathiques, ce qu’a montré l’étude EPI3; une bonne raison pour les fidéliser en  leur proposant des contrats attractifs et adaptés à leur philosophie de soin.

En clair, un an  devant nous pour nous mobiliser, expliquer la réalité de l’homéopathie en fondamental et en clinique et valoriser les patients et les médecins qui intègrent l’homéopathie dans leur philosophie de soins.

 

Haute autorité de santé contre le remboursement des médicaments homéopathiques

 

Rien de surprenant à cette décision: comment la Haute Autorité de Santé pouvait-elle donner un avis contraire à celui rendu par l’Académie de Médecine et l’Académie de Pharmacie?

Pourtant, des études ont été fournies conformément à la demande, plus de 150 études. Certaines études probantes ont été écartées par l’HAS de façon arbitraire. Il n’y avait aucun médecin homéopathe dans la commission de l’HAS.

Depuis le début de cette triste histoire, vu les fuites qui ont paru dans la presse, il est plus que probable que la décision était déjà prise et que rien n’aurait pu la changer.

Un simulacre de jugement qui vise à conforter l’avis de médecins pseudo-scientifiques, sans curiosité, sans humilité et remplis de certitudes, méprisant le patient dont l’avis et le ressenti sont sans importance.

Je continuerai à prescrire des médicaments homéopathiques qui sont intégrés dans ma pratique et incontournables pour moi.  Mes patients, même non remboursés, continueront à les acheter car ils savent eux, combien les traitements homéopathiques peuvent améliorer et préserver leur santé. Pour mes patients ayant un cancer, ce sera plus difficile car les traitements homéopathiques qui accompagnent les chimiothérapies doivent être pris plusieurs mois; encore un coût supplémentaire pour des patients déjà fragilisés socialement, mais pas de quoi émouvoir les pouvoirs publiques…

La mobilisation continue; la ministre de la santé rendra son avis dans les jours ou mois à venir. Même si elle a dit qu’elle suivrait l’avis de l’HAS, il est encore temps de lui montrer l’intérêt de l’homéopathie en terme de santé publique et les risques du déremboursement qui entraînera des reports des médicaments homéopathiques vers des médicaments conventionnels dangereux.

Comme dit Marc Levy, « Rien n’est impossible; seules les limites de notre esprit définissent certaines choses comme inconcevables « ; c’est vrai pour ceux qui ne croient pas à l’homéopathie et pour ceux qui croient que le déremboursement est inéluctable…

nous avons gagné un million!

Ca y est , le cap de un million  de signatures pour conserver le remboursement du médicament homéopathique a été franchi le 14 Juin

-un million de français qui veulent garder la possibilité de suivre des traitements homéopathiques tout comme les autres traitements

-un million de français qui pensent que la démocratie existe et que les citoyens peuvent influer sur des décisions politicardes

-un million de français qui souhaitent que leurs enfants, quels que soient leurs revenus,  bénéficient d’une médecine respectueuse de la physiologie

-un million de français qui savent que l’homéopathie peut accompagner des patients atteints de cancer en diminuant les effets secondaires des traitements conventionnels

Les arguments pour demander un maintien du remboursement de l’homéopathie sont nombreux: éviter des reports sur des médicaments plus dangereux par exemple dans les troubles du sommeil et l’anxiété, permettre à tous les patients atteints de cancer de bénéficier de l’homéopathie en soins de support, aider les femmes enceintes à supporter les petits maux de la grossesse sans craindre une toxicité pour leur futur bébé, rendre les patients acteurs de leur santé car l’homéopathie apprend à  connaître le fonctionnement de l’organisme…

Je vous livre un autre argument que j’ai expliqué à ma fille qui m’expliquait qu’elle ne pensait pas signer la pétition car « l’homéopathie, ce n’est pas cher et il vaut mieux rembourser les médicaments plus coûteux »: dérembrouser le médicament homéopathique n’est pas seulement dérembourser un médicament, c’est dire à des milliers de patients qui se soignent régulièrement en homéopathie que ce choix est débile et qu’on va leur expliquer ce qui est bien pour eux. C’est comme si demain on déremboursait les actes de kinésithérapie, sous prétexte que tous  n’ont pas été validés par des études randomisées versus placebo…

Et qui dit que cela n’arrivera pas?

L’attaque contre l’homéopathie est une première attaque contre les médecines complémentaires; il faut résister pour protéger une forme de médecine unique intégrative  et non dictatoriale.

La pétition continue; mobilisez vous …

 

Un clic, un SMS pour défendre l’homéopathie

 

Chers amis,

sans vouloir être trop solennelle, j’attire votre attention sur l’importance de la mobilisation autour de l’homéopathie; si vous lisez mon blog depuis un an, vous avez suivi la cabale contre les médecins homéopathes, puis l’attaque contre le remboursement des médicaments homéopathiques; il faut reconnaître que tout se mélange, comme si les médecins homéopathes n’étaient que des vendeurs de médicaments… On confond pratique de l’homéopathie et remboursement des médicaments… J’aimerais croire que ce n’est pas l’homéopathie qui est menacée mais simplement le remboursement des médicaments homéopathiques, ce qui n’est pas rien, mais ne remet pas en cause la pratique de l’homéopathie par des professionnels de santé; pourtant, force est de constater que certains aimeraient que l’homéopathie soit rayée de la carte des soins en France…

Alors, une seule chose à faire, se mobiliser , mobiliser vos réseaux

-pour que nos enfants bénéficient des traitements homéopathiques lorsqu’ils ont des angines à répétition, de l’asthme, des cauchemars …

-pour que mes patients atteints de cancer puissent continuer à être soulagés des effets secondaires des chimiothérapies sans que cela rajoute un coût…

-pour que les personnes âgées bénéficient des traitements homéopathiques pour leurs troubles du sommeil, leurs troubles anxieux sans risquer des chutes iatrogènes…

-pour que les femmes enceintes ne subissent pas les petits maux de la grossesse ou de l’allaitement avec le discours habituel  « ça va finir par passer »…

-pour toutes les situations où à l’issue d’une consultation homéopathique , la prescription d’un médicament homéopathique s’impose comme  un traitement complémentaire, efficace, sans risque , sans interaction médicamenteuse et sans surcoût pour le patient.

L’homéopathie accessible pour  tous, vous le valez bien…

Signez la pétition sur   http://MonHomeoMonChoix.fr

Vestibulodynies: et si on pensait aussi à l’homéopathie

Les vestibulodynies sont définies par une hypersensibilité de la région vulvaire;  elles toucheraient 2% des patientes de moins de 20 ans et 7 à 8% des patientes  de 40 ans. Il est à noter que l’étude est américaine, faite par voie postale et donc biaisée.  (Harlow and al, 2014)
Cette douleur commence en général entre 25 et 35 ans ; les douleurs sont spontanées ou provoquées (rapports, activité physique, station assise prolongée).

Dans les causes, sont retrouvées dans 50% des cas les mycoses à répétition, mais aussi la ménopause, des traitements locaux répétés, des dermatoses comme le lichen scléreux vulvaire. Les femmes qui présentent des vulvodynies sont plus souvent anxieuses, déprimées, et ayant une plus grande peur de la douleur sans qu’on sache si c’est la cause ou la conséquence de ces douleurs chroniques invalidantes.

Le diagnostic  est souvent tardif: l’errance diagnostique est de 5 à 7 ans; il est pourtant très simple car il repose sur le « test du coton tige » ; il consiste à promener un coton tige en bas de la zone vulvaire; normalement aucune douleur n’est perçue; les femmes présentant une vestibulodynie ressentent cet effleurement comme extrêmement douloureux, décrivant des décharges électriques, des piqûres et en général font un bond de recul sur la table d’examen.

Ce test est assez simple à faire chez soi

La prise en charge est multidirectionnelle: massages, dilatations vaginales, relaxation périnéale, anesthésiques locaux, physiothérapie, thérapeutiques cognitives et comportementales,  consultation  psychologique, sexologique.

N’oublions pas que le tabac est un facteur d’aggravation de toutes les douleurs; les patientes qui fument sont hyperesthésiques (perçoivent la douleur plus tôt) et le tabac crèe une inflammation qui augmente la douleur. Il est donc conseillé d’arrêter de fumer

Pourquoi penser à l’homéopathie: elle peut d’une part , en faisant décrire précisément les sensations de la patiente conduire à prescrire des traitements pour rendre la douleur plus tolérable: arsenicum album 5 à 9 CH (douleur brûlante améliorée par la chaleur), causticum 5 à 9 CH (sensation d’écorchure ou de plaie à vif) , nitricum acidum 5 à 9 CH  (sensation d’écharde)…

Elle tient aussi compte de la personnalité de la patiente, de son terrain et peut traiter la personne dans sa globalité et prendre en charge les composantes anxieuses: Staphysagria 15 CH si on sent un sentiment d’injustice ou si les douleurs ont commencé après un traumatisme physique ou psychique, Ignatia 15 CH si les douleurs sont paradoxales avec des moments où il n’y a aucune douleur et d’autres périodes douloureuses, Arsenicum Album 15 CH (caractère méticuleux, toilettes excessives), Pulsatilla 15 CH(caractère docile, antécédents de mycoses à répétition), Nux vomica 15 CH(irritabilité, intolérance à la douleur)…

Une consultation spécialisée par un médecin ou une sage-femme est nécessaire pour adapter la prescription et coupler les traitements conventionnels aux traitements complémentaires dans une démarche de médecine intégrative, .