Homéopathie, Phytothérapie, Aromathérapie: ne pas confondre ! (1)

Les médecines dites naturelles sont très à la mode; elles sont souvent associées à des notions de « douceur », « innocuité »,  mais sont-elles vraiment naturelles et sans danger?

 

Les patients et les médecins confondent volontiers toutes ces thérapeutiques; on entend « l’homéopathie, c’est des plantes », « je suis soigné en homéopathie » alors que le complément alimentaire pris ne contient pas de médicament homéopathique mais de la phytothérapie, « ne prenez pas d’homéopathie, dit un oncologue, ça peut interférer avec la chimio », ce qui est complètement faux; n’oublions pas que nous médecins, n’avons jamais eu d’information. Essayons d’y voir plus clair.

Avant de voir les différences, quels sont les points communs?  L’homéopathie, la phytothérapie et l’aromathérapie sont à la portée de tous; c’est séduisant de pouvoir traiter ses petits symptômes sans être obligé de consulter; de nombreux ouvrages grand public permettent de « se soigner ». Le problème est que certaines thérapeutiques peuvent avoir des risques pour votre santé et qu’il faut un diagnostic précis pour choisir la méthode thérapeutique adaptée.

Dans ce premier article, voyons à partir de quoi sont fabriqués les médicaments homéopathiques et les produits de phytothérapie ou d’aromathérapie.

abeille près d'une fleur

L’homéopathie consiste à la fin d’un interrogatoire précis à conseiller un ou des médicaments homéopathiques; ces médicaments peuvent être d’origine naturelle ; c’est le cas de

souches minérales comme la silice, le fer; animales comme l’abeille, la vipère, végétales comme l’arnica des montagnes, l’anémone pulsatille;  les médicaments homéopathiques peuvent aussi être fabriqués à partir de souches chimiques comme des dilutions de cortisone. Toutes les souches ne sont donc pas naturelles.

 

 

Les médicaments homéopathiques sont des « médicaments » comme leur nom le précise et ont un statut particulier qui permet en général le remboursement sur prescription par un médecin ou une sage-femme, pour les tubes granules et doses globules unitaires (ex Arnica 9 CH).

 

La phytothérapie est d’origine uniquement végétale.

Dans l’organisme, le médicament apporté à des doses pondérales donc moléculaires  va être métabolisé comme un médicament allopathique (passage hépatique, action d’enzymes)

Le produit issu de la phytothérapie agit comme tout médicament allopathique lorsqu’il est prescrit pour lutter contre des symptômes. D’ailleurs, de nombreuses plantes sont à l’origine de médicaments allopathiques qui exploitent une ou deux molécules essentielles de la plante. Par exemple, la morphine et la codéine sont extraites de l’opium, suc du pavot blanc ; l’aspirine provient du saule blanc, l’atropine de la belladone…

Les préparations phytothérapiques peuvent se présenter sous plusieurs formes : tisanes qui sont la source de la phytothérapie traditionnelle, mais aussi « phytomédicaments » commercialisés en  poudres, extraits hydro-alcooliques de plantes fraiches (extraits secs, teinture mère) conditionnés en gélules, comprimés, solutions.  La plupart des produits de phytothérapie ont des statuts de compléments alimentaires, sans la sécurité du médicament et ne sont pas remboursés.

L’aromathérapie est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes, essences et huiles essentielles. Une huile essentielle correspond à la fraction odorante volatile extraite des organes sécréteurs d’un végétal par distillation à la vapeur d’eau de la plante aromatique. Les agrumes ne donnent pas d’huiles essentielles, mais des essences obtenues par expression à froid. Son principe est donc différent de la phytothérapie qui n’utilise pas que la fraction volatile de la plante. Les huiles essentielles peuvent être administrées par voie respiratoire (diffuseur, inhalation), par voie transcutanée ou par voie orale (gargarismes, gouttes) ou rectale.

Le terme « phyto-aromathérapie » est fréquemment employé illustrant la proximité de ces deux thérapeutiques.

 

  A retenir:

phytothérapie: souches végétales

aromathérapie: souches végétales

homéopathie: souches végétales, minérales, animales , chimiques

Phytothérapie en général compléments alimentaires

Homéopathie: MEDICAMENTS

OUI aux médecines complémentaires chez des patients atteints de cancer

smiley surpris

A mon retour de vacances, me voilà devant ces titres qui « se veulent » ravageurs.

« Une étude assure que le recours aux médecines « alternatives » fait exploser la mortalité » (France-soir 19 Août), « Les médecines alternatives, fléau du cancer »(Revue pharma 22 Août), « Cancer: les remèdes alternatifs augmentent les risques de décès » (Le Progrès 20 Août), « Cancer: les médecines alternatives augmentent sensiblement les décès » (AFP 18 Août)
Le buzz vient d’une étude * américaine (qui n’est encore pas publiée dans son intégralité) et qui regarde la survie de patients atteints de cancers suivis uniquement par médecines alternatives versus des patients suivis en médecine conventionnelle.

Plusieurs types de patients  ont été suivis, diagnostiqués pour des cancers différents: poumon, sein, prostate, intestin.
560 malades étaient traités de façon conventionnelle; 280 avaient choisi des pratiques alternatives. Les résultats montrent qu’il existe une surmortalité cinq ans après le diagnostic, dans le groupe de patients qui a refusé les traitements conventionnels (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie). Le risque a été multiplié par 2.5. Le risque est plus élevé pour les cancers du sein (risque fois 5), les cancers colorectaux (fois 4), les cancers du poumon (fois 2); peu de différence en ce qui concerne les cancers de prostate (91.5% de survie à 5 ans, dans le groupe traité par médecine conventionnelle, versus 86.2% dans le groupe traité médecine alternative; ces cancers sont d’évolution spontanément lente et favorable)

Mes commentaires:

rappelons en premier lieu que depuis bien longtemps, il est  admis par la communauté médicale que les médecines non conventionnelles sont complémentaires aux traitements conventionnels  et pas une alternative en tout cas dans les pathologies graves. La plupart des patients aussi ont bien compris la différence entre les médecines complémentaires et la médecine conventionnelle; les médecines complémentaires sont des soins de support, qui aident le patient à supporter les effets secondaires du cancer et des traitements; leur objectif est essentiellement la qualité de vie. La médecine conventionnelle vise la  quantité de vie, en essayant de préserver la qualité de vie.  Si le patient est en confiance avec l’équipe d’oncologie qui le prend en charge, il ne lui viendra pas à l’idée de ne pas bénéficier des traitements conventionnels.

remarque 2:
Quelle drôle d’idée de faire ce type d’études: qui veut-on convaincre?  Veut-on faire peur au patient, dénigrer les médecines non conventionnelles ?

La question qu’il aurait fallu se poser et résoudre est  » qui sont ces patients qui refusent la médecine conventionnelle et pourquoi? » Il s’agit d’un groupe obligatoirement minoritaire.

3è remarque: Si les résultats avaient été inverses, montrant que les patients qui ont choisi les médecines non conventionnelles ont une mortalité inférieure, il est évident que les médecins conventionnels se seraient tous manifestés: ils auraient à juste titre relevé que l’étude n’est pas randomisée (pas de tirage au sort ) et qu’on ne peut généraliser à partir d’un groupe de patients minoritaire qui fait un choix de traitement sans savoir si ce choix a été éclairé ou non, ou si ces patients font partie d’une secte.

4è commentaire: toutes les thérapeutiques non conventionnelles ont été mélangées: yoga, homéopathie, acupuncture, sophrologie, phytothérapie, diète, prières!!!…Est-il possible de mettre dans le même panier de thérapeutique de soins, l’acupuncture et les prières! Peut-on considérer la prière comme une « médecine alternative »?

De plus,  parmi ces thérapies, certaines peuvent être dangereuses et aggraver le cancer (par exemple, des plantes contenant des hormones et administrées à des patients ayant des cancers hormono-dépendants); il n’est pas possible de mettre « dans le même sac » toutes les thérapeutiques non conventionnelles: certaines sont des pratiques psycho-corporelles, d’autres des thérapeutiques médicamenteuses, d’autres des modes de vie ; imaginons que nous fassions une étude d’efficacité en oncologie en mélangeant toutes les thérapeutiques conventionnelles sans s’occuper de leur pertinence!!

Je suis choquée de voir que certains continuent à  opposer médecine conventionnelle et médecine non conventionnelle . Quand comprendront-ils que nous sommes à l’ère de la Médecine Intégrative, c’est à dire des soins qui associent médecine conventionnelle et médecines complémentaires (et non pas alternatives) pour le bien du patient… et c’est ce que le patient MERITE.  Plusieurs  études ** montrant une amélioration de la survie des patients atteints de cancer et de la durée sans récidive, en associant des thérapies complémentaires à la médecine conventionnelle  ont été publiées, ne l’oublions pas…(nous détaillerons ces études dans un autre article)

A retenir: la conclusion de cette étude est celle que tous les professionnels de santé éthiques connaissent: les médecines complémentaires doivent être complémentaires et ne soignent pas le cancer; rien de bien nouveau sous le soleil, beaucoup de temps perdu et de controverses inutiles. Mais l’occasion d’un billet d’humeur dans mon blog!

 

 

« Use of alternative Medicine for Cancer and its impact on Survival »

Journal ot the National Cancer Institute, Volume 110, issue 1, 1 January 2018 djx145, https://doi.org/10.1093/jnci/djx145

** Spiegel D,  Kraemer H, Bloom J,  Gotthiel E  : « Effect of psychosocial treatment on survival of patients with metastatic breast cancer. » Université de Stanford

Lancet 1989
Les résultats de cette étude ont été confirmés en 2007 et en 2015 dans une deuxième et troisième étude (revue «Cancer »)

**Andersen B :  –  « Psychological intervention improves survival for breast cancer patients: a randomized clinical trial »

revue Cancer , 2008

Jeûne et randonnée: une mode ou un réel bénéfice pour la santé?

Les jeûnes-randonnées sont à la mode; chacun a son mot à dire sur le lieu le plus zen, les différents types de jeûne…

Pour autant, le jeûne est une pratique ancestrale; certains animaux jeûnent (les manchots par exemple), toutes les religions incluent le jeûne (carême, ramadan, yom kippour)

Je reviens d’un troisième jeûne-randonnée à l’Amandier dans la Drôme et je peux parler de ses bienfaits en toute connaissance de cause.

Le jeûne thérapeutique Buchinger: les principes

Le Docteur Otto Buchinger (1878-1966) est un médecin allemand considéré comme le « pionnier du jeûne thérapeutique » ; lorsqu’il est atteint d’une polyarthrite rhumatoïde en 1917, il constate l’impuissance des traitements conventionnels de l’époque et se décide en 1919 à entamer un jeûne, conseillé et encadré par le Dr Riedling, de Fribourg. Cette pratique lui redonne son autonomie et le guérit de sa pathologie; il en déduit une méthode thérapeutique et crée des cliniques en Allemagne près du lac de Constance et en Espagne (Marbella)

Il s’agit d’un jeûne modifié à base de bouillon de légumes et jus de fruit, associé à des boissons abondantes

Ce jeûne promeut trois dimensions: une dimension médicale (respect de la physiologie, amélioration de paramètres de santé), une dimension communautaire (liens de solidarité et d’appartenance à un groupe), une dimension spirituelle

 

Les effets thérapeutiques du jeûne

-La suppression de l’apport du glucose, la baisse du taux d »‘insuline, la mobilisation de la graisse au niveau du sang, du foie et du tissu adipeux a des intérêts dans la prise en charge de l’obésité, l’hyperlipidémie, la stéatose hépatique (excès de graiise dans le foie), le diabète type 2, l’artériosclérose.
-La mise au repos du tube digestif induit une normalisation de la flore intestinale et une amélioration du système immunitaire: le jeûne est pertinent dans les maladies chroniques intestinales inflammatoires, les allergies, l’asthme, les maladies rhumatismales inflammatoires

-L’élimination de l’excès de sel et d’eau a un intérêt dans l’ypertension, les troubles de la circulation veineuse, les œdèmes

-L’utilisation des protéines intra et extra cellulaires font du jeûne un moyen de rajeunir les cellules et d’améliorer les échanges entre les cellules et le sang

-On note des modifications du système neuro-végétatif et des hormones ce qui permet une amélioration de l’hypertension artérielle, une diminution du stress

-La sérotonine est renforcée apportant une solution naturelle des syndromes dépressifs, un effet anxiolytique

L’absence de nourriture s’accompagne d’une absence d’envie de fumer et peut interrompre des comportements addictifs (alcool par exemple..)

Le déroulement d’une semaine de jeûne-randonnée à l’Amandier

 

Le jeûne est préparé plusieurs jours à l’avance (suppression des excitants, de la viande, des aliments industriels) Une purge est effectuée la veille par du chlorure de magnesium ou de sodium.
Chaque journée commence par 25 minutes de méditation , puis 45 minutes de yoga ou expression corporelle ; une randonnée courte (6 kms environ en 3h) ou longue (12kms environ en 5h) est proposée

Les boissons sont fortement conseillées (tisanes à volonté, eau et un verre de jus de fruit dans la gourde)

Après-midi libre puis conférences ou groupes de paroles

19h: bouillon ou jus de légumes

Le dernier jour est marqué par une reprise alimentaire avec atelier de cuisine bio

La reprise alimentaire se fait sur plusieurs jours en réintroduisant très progressivement la viande, le café pour un retour à une alimentation « normale et équilibrée »

Mon vécu du jeûne

J’avais ressenti lors du premier jeûne, le deuxième jour,  des crampes, des maux de tête, une faiblesse inhabituelle; ces symptômes étaient minorés lors du 2è jeûne et inexistant lors du 3è jeûne. Je reviens de cette semaine avec une énergie constructive, des pensées positives; la perte de poids est d’environ 5 à 10%; lorsqu’il n’y avait pas de surpoids, le poids est vite rétabli à la reprise alimentaire; en cas de surpoids et si l’alimentation reste équilibrée, la perte de poids peut rester stable.

 

Comment choisir le lieu du jeûne?

Par connaissance; ne pas aller dans un lieu trouvé sur internet sans recommandation. En effet, le risque de dérives sectaires existe avec de vrais gourous qui se proclament spécialistes du jeûne.

Je vous recommande l’Amandier où vous trouverez toute la bienveillance et l’encadrement nécessaires au bon déroulement du jeûne.

 

 

http://www.amandier.info

 

Le jeûne pourrait être une vraie méthode thérapeutique pour de nombreux patients présentant des maladies chroniques inflammatoires ou immunitaires, ou présentant des troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression.Un encadrement sécurisé est nécessaire.Pour l’instant en France, les pathologies cancéreuses restent une contre-indication à la pratique du jeûne.

Espérons que la médecine s’intéresse enfin au jeûne thérapeutique et que les patients porteurs de maladies chroniques puissent en bénéficier dans des structures de soins.

 

Espoir

Couverture du livre Espoir et VictoireUn coup de cœur pour ce remarquable livre d’une collègue gynéco-obstétricienne

Un diagnostic de cancer du sein à 40 ans la plonge dans un monde médical dont elle ne connaissait qu’une face; avec pudeur, elle nous raconte le diagnostic, les traitements, la découverte des médecines complémentaires, les rencontres…

Un témoignage bouleversant

TLM, un nouveau rendez-vous : soins de support en oncologie

En Novembre, TLM s’intéresse à un autre domaine de l’homéopathie: les soins de support en oncologie.

Entrez dans le monde d’un service hospitalier de cancérologie  et découvrez l’interview d’une cadre de soins, d’un oncologue, d’une homéopathe spécialisée en soins de support (moi-même):  une parfaite illustration de l’intégration de l’homéopathie dans les soins conventionnels.

 

Et si on parlait de votre santé autrement ?

la-sante-autrement

Un coup de cœur pour cet ouvrage grand public sur l’homéopathie (Octobre 2016)

Un livre qui sort des sentiers battus …

Ce livre engage chacun d’entre nous à se poser les vraies questions: comment préserver sa santé, que voulons-nous comme système de soins pour nous et les générations à venir, comment  rendre la prise en charge médicale plus efficace et moins coûteuse ? La réponse passe par la complémentarité de la médecine conventionnelle et de l’homéopathie qui permet par son action en profondeur d’être préventive, tout autant que curative; l’absence d’effet secondaire permet de l’utiliser chez les femmes enceintes, les enfants quel que soit leur  âge, les personnes âgées , pour un traitement efficace en diminuant la prise de médicaments potentiellement dangereux.

Pas de recette dans ce livre, mais le témoignage d’un médecin généraliste homéopathe,  convaincu que l’homéopathie doit faire partie intégrante des propositions thérapeutiques, seule ou en complément d’autres prises en charge.

Un ouvrage à lire  et à méditer ,  porteur d’espoir pour les patients… et les soignants

 

 

 

 

Homéopathie: intégration réussie dans un service d’oncologie

Depuis 2013, j’exerce comme médecin homéopathe dans une clinique lyonnaise; mon bureau est situé dans le service de chimiothérapie, au cœur de la prise en charge des patients.

Les infirmières connaissaient pour la plupart l’homéopathie et leur accueil a été chaleureux; lors de la consultation dite d’annonce, l’infirmière prend le temps d’expliquer au patient les différents temps de traitement et présente les soins de support dont l’homéopathie

Les oncologues ont une attitude très bienveillante vis à vis de ces consultations d’homéopathie: ils sont conscients  du bénéfice rapporté par les patients et de la possibilité d’une meilleure tolérance des traitements conventionnels.

Les patients que je reçois  sont: soit des patients qui ne connaissent pas du tout l’homéopathie et pour qui l’entourage ou les soignants ont conseillé de consulter un médecin homéopathe pour l’accompagnement des traitements, soit des patients déjà suivis par un médecin homéopathe et qui veulent une consultation plus spécialisée en oncologie.

L’homéopathie est particulièrement pertinente dans la prise en charge des troubles digestifs, mucites (inflammation des muqueuses buccales, gastriques, intestinales, vulvaires), troubles du sommeil, bouffées de chaleur, douleurs articulaires, troubles émotionnels

Elle est aussi prescrite pour accompagner la radiothérapie et diminuer les effets  des traitements hormonaux .

Pour en savoir plus , voici le reportage sur cette consultation  réalisé par la chaîne de télévision régionale TLM

http://tlm.tv/replay/actus-societe/homeopathie-l-emission/homeopathie-l-emission-03-11-2016-01h11

BA BA de L’HOMEOPATHIE n°1

Samuel Hahnemann

L’homéopathie est …un mot inventé par Hahnemann, médecin allemand de la fin du XVIIIè siècle (1755-1843) ; « Homios pathos » signifie « semblable souffrance », c’est-à-dire « soigner le mal par le mal » ; le principe de base est qu’ une substance (plante, animale ou autre) provoquant des symptômes à forte dose peut guérir les mêmes symptômes si on la dilue..

Vous n’avez pas tout compris, cela n’a pas grande importance..

L’exemple de l’abeille est parlant : une abeille qui pique un individu sain provoque un œdème rosé, soulagé par l’application de froid ; lorsque vous présentez un œdème rosé soulagé par le froid, par exemple un coup de soleil, une mycose vulvaire, APIS dilué en 9 ou 15 CH entraînera une diminution de l’œdème.

Le médicament homéopathique qui est le point commun de tous les soignants homéopathes et des fabricants de médicaments homéopathiques internationaux, est issu de souches animales, minérales, végétales, chimiques. Ces souches sont diluées et dynamisées (secouées à plusieurs reprises) ; les deux méthodes de fabrication les plus répandues sont la fabrication hahnemanienne ; elle donne les initiales CH pour centésimales Hahnemaniennes (ex 9 CH) ou DH pour décimales Hahnemaniennes (ex : D 8 ou 8 DH ) et la fabrication korsakovienne qui donne l’initiale K (ex : 200 K) ; plus le nombre est élevé, plus la dilution est importante et moins il ya de molécules

Les médicaments homéopathiques se présentent sous plusieurs formes : celles qui sont particulières au médicament homéopathique sont les granules, conditionnés par tubes-granules et les globules plus petits, conditionnés par doses-globules ; mais le médicament homéopathique existe aussi sous forme de sirops, collyres, ovules, suppositoires, crèmes..

Pour en savoir plus www.boiron.fr     Onglet « homéopathie »

Bientôt le B A BA de l’homéopathie n°2