La médecine intégrative est un concept
qui propose aux patients une prise en charge coordonnée par un médecin, dans un parcours de soin personnalisé, et associant le meilleur de la médecine conventionnelle et le meilleur des médecines complémentaires (cf article posté sur mon blog le 31 Janvier 2016 )
Très développé au US, encouragé par l’OMS dans son dernier plan stratégique, ce concept tarde à venir en France; nous sommes encore limités par des règlementations poussiéreuses interdisant à un médecin de s’associer à un non médecin (sauf rares exceptions), ce qui interdit in facto la création de cabinet multidisciplinaires ou de centre de médecine intégrative.
Heureusement, des professionnels de santé se mobilisent ; leur objectif est d’évaluer les thérapeutiques complémentaires pour protéger les patients
tels:
le GETCOP, groupement d’évaluation des thérapeutiques complémentaires personnalisées; créé en 2015, regroupant des professionnels de santé, il a comme mission dévaluer les thérapeutiques complémentaires « sur des bases scientifiques et de la manière la plus objective possible », de diffuser les résultats, de servir d’interface avec d’autres associations sur le même thème, nationales ou internationales
https://www.getcop.org/presentation/
le CUMIC est le Collège Universitaire de Médecines Intégratives et Complémentaires; il a comme objectif de promouvoir et encadrer l’approche intégrative et personnalisée de la santé.
La plateforme CEPS est la plateforme universitaire collaborative des « interventions non médicamenteuses » ; il a l’ambition de développer une méthodologie pour l’étude de ces pratiques et de faciliter le travail des chercheurs à l’international https://plateformeceps.www.univ-montp3.fr/fr
Citons aussi l’ONMC, créé en 2015, observatoire des médecines complémentaires non conventionnelles à Nice dont l’objectif est aussi de faire des recherches dans ces domaines et de développer un enseignement dans les facultés; voici la phrase d’accueil de leur site, à méditer…
« La plus grande faiblesse de la pensée contemporaine me parait résider dans la surestimation extravagante du connu par rapport à ce qui reste à connaître »
André Breton , l’amour fou, Gallimard, 1976″