
Le contexte: le contexte international est celui de levée de boucliers contre l’homéopathie: pour les plus softs, elle est « inefficace », « comparable au placebo », « au mieux efficace comme un super placebo » et pour les plus hards « dangereuse pour les patients », « relevant du charlatanisme comme les médecins qui prescrivent des médicaments homéopathiques »
Sans vouloir crier au complot, il y a cependant des évènements « bizarres » qui peuvent laisser penser à une réelle volonté de nuire à l’homéopathie.
C’est l’exemple du désormais célèbre « rapport australien »
Le NHMRC (National Health and Medical Research Council – Conseil national de la santé et de la recherche médicale) est le principal organisme de financement de la recherche médicale en Australie, il a été créé pour élaborer et maintenir des normes de santé.
En Mars 2015, il publie un rapport aux conclusions très négatives vis à vis de l’homéopathie et repris dans la presse dans le monde entier comme preuve scientifique que l’homéopathie ne fonctionne pas.
Dans les points principaux, cette étude australienne laisse entendre qu’il y a un danger à se soigner avec l’homéopathie. Cette affirmation est anti scientifique : même les anti-homéo disent que les médicaments homéopathiques sont connus pour leur innocuité et leur très bonne tolérance (puisqu’ils sont placebo pour eux!)
Une stratégie thérapeutique basée sur l’homéopathie conduit souvent à diminuer la prise de médicaments à effets secondaires comme l’a montrée l’étude épidémiologique EPI 3.
Dès cette publication, le HRI (Homeopathy Research Institute) présidé par Rachel Roberts, s’est mobilisé afin d’apporter toute la lumière sur cette affaire.
Ils ont ainsi, avec l’aide d’avocats, découvert qu’un premier rapport de grande qualité scientifique et en faveur de l’homéopathie avait été rédigé en 2012 mais rejeté par le NHMRC, qui a commandé la rédaction d’un second rapport, celui publié en 2015.
Depuis quelques jours, HRI et 4H diffusent une vidéo retraçant cette histoire, ainsi qu’une pétition « release the first report » dont l’objectif est de rendre public le premier rapport favorable à l’homéopathie.
Allez voir la vidéo; elle est convaincante et signez la pétition pour « retrouver » ce premier rapport
Un conseil: Relisez l’
L’ostéodensitométrie ne doit pas être prescrite systématiquement
é (AMM) et les risques courus par les patients pourraient engager la responsabilité des laboratoires et des prescripteurs.
d’insuffisance rénale et certains produits comme les terpènes sont toxiques pour le rein; la toxicité neurologique est possible avec risque de convulsions comme par exemple avec l’huile essentielle d’eucalyptus, de girofle, de niaouli, de romarin et cette liste n’est pas exhaustive.. Les précautions d’emploi sont très nombreuses: l’aromathérapie est à utiliser avec une extrême prudence chez les femmes enceintes surtout dans les trois premiers
mois de la grossesse (les huiles essentielles contenant des cétones sont abortives à forte dose, comme l’huile essentielle d’eucalyptus, de menthe poivrée, de sauge…) , les nourrissons, personnes allergiques et même chez les animaux. L’huile essentielle de cyprès est déconseillée chez les patients soignés pour un cancer de prostate ou en cas de mastose. Les huiles essentielles contenant des phénols sont dangereux pour le foie à haute dose (aneth, citron, cypres, pin etc…) Les huiles essentielles riches en monoterpènes (cyprès, sapin, pin ou genévrier) sont toxiques pour les reins.

Ses limites sont la dangerosité de certaines huiles essentielles; certains risques sont bien identifiés, mais d’autres dépendent de la personne, surtout les risques allergiques et ne peuvent être prévenus. Faire particulièrement attention en cas de grossesse car une réaction allergique peut être dangereuse pour le foetus et demander toujours conseil à un professionnel de santé (médecin, pharmacien, sage-femme), formé en aromathérapie.

aussi être fabriqués à partir de souches chimiques comme des dilutions de cortisone. Toutes les souches ne sont donc pas naturelles.
La phytothérapie est d’origine uniquement végétale.

ation à la vapeur d’eau de la plante aromatique. Les agrumes ne donnent pas d’huiles essentielles, mais des essences obtenues par expression à froid. Son principe est donc différent de la phytothérapie qui n’utilise pas que la fraction volatile de la plante. Les huiles essentielles peuvent être administrées par voie respiratoire (diffuseur, inhalation), par voie transcutanée ou par voie orale (gargarismes, gouttes) ou rectale.
phytothérapie: souches végétales


